
La matinée médiatique a été marquée par le décryptage des informations majeures qui ont marqué le week-end dernier. Il s’agit notamment des conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEDEAO et l’opération de récupération des domaines bâtis et non bâtis appartenant à l’État guinéen depuis 1958.
Sur la première question, les journalistes, acteurs politiques et de la société civile se sont indignés face au maintien des sanctions de la CEDEAO contre la Guinée, mais se sont félicités de la désignation d’un envoyé spécial pour promouvoir le dialogue. Par contre, beaucoup ont désapprouvé le choix porté sur Ibn Chambas qui a été plusieurs fois médiateur dans des crises qui n’ont pas trouvé d’issue favorable.
Sur la question liée à la récupération des domaines bâtis et non bâtis de l’Etat, les journalistes, acteurs politiques et de la société civile se sont montrés très réceptifs. Mais, la plupart ont exprimé le souhait que cela s’opère selon une procédure judiciaire, respectant les règles et procédures en la matière.
Le ministre des affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté, a reçu aujourd’hui les ambassadeurs des pays membres de l’union européenne, accrédités en Guinée, pour leur présenter le niveau d’évolution de la situation politique du pays. A l’issue de la rencontre, les ambassadeurs ont apprécié les avancées et se sont engagés à accompagner la Guinée.
Dr Morissanda Kouyaté a aussi réagi aux dernières décisions de la CEDEAO sur la transition guinéenne. Parlant de l’exigence d’une durée de transition de 6 mois, il a affirmé qu’il n’y a aucun agenda caché en Guinée et que les autorités guinéennes sont plus pressées que la CEDEAO, mais qu’elles souhaitent faire les choses normalement. Il a aussi révélé que le chronogramme de la transition est en cours d’élaboration, mais qu’il ne pourrait être disponible qu’après la mise en place des instruments dont le CNT entre autres.
La ministre de l’environnement, madame Lopou Lamah est enfin arrivée aujourd’hui à Glasgow, pour participer à la COP 26.
Suite à l’agression d’un journaliste au siège du Rpg-arc-en-ciel, le 03 novembre dernier à l’occasion de la conférence de presse organisée pour demander la libération de l’ex président Alpha Condé, une plainte a été déposée devant le tribunal correctionnel de Mafanco. À cet effet, l’ancien président de l’assemblée nationale, Amadou Damaro Camara et l’ancien ministre de la sécurité Albert Damantang Camara ont été cités à comparaître, le 17 novembre prochain. Dans ce dossier, Me Salifou Beavogui est l’avocat du journaliste Mohamed Camara.
Cheick ALIOUNE