Politique

Guinée: une énième marche « pacifique »

Je ne me suis jamais opposé aux rôles d’une opposition mais à leurs marches bidons qui ont fait plus de maux que biens à la Guinée. D’ailleurs, cette position est bien compréhensible: quand un parti constitué de plus de 95% d’une ethnie s’est égaré dans les marches macabres qui ont coûté la vie à plus de 70 jeunes, de milliers de boutiques vandalisés et ont fait empiré les connotations ethniques déjà catastrophiques avec zéro et zéro comme bénéfice politique. Il est temps de se demander quelle sont les vraies raisons profondes de ces prétendues marches pacifiques qui, aucune n’a été sans violence. Il faut bien avoir un courage surnaturel ou être quelqu’un qui confond le jour et la nuit, pour espérer ou rêver encore que notre parti à un avenir dans les marches quand il a quitté de 42% en au moins de 35% et probablement avec moins de 25% dans les années à venir.

En tant que même humains, quand on a marché une fois avec les morts et les biens détruits, deux fois avec les mêmes résultats, trois fois avec les mêmes choses, quatre fois avec les mêmes confrontations, … à moins qu’on ait perdu le nord, si non on devait changer cette stratégie. Dans cette situation, il faudrait limiter les dégâts avant d’entamer autres actions et ça qu’elles que soient les causes de ces barbaries politiques.

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Malheureusement, le problème avec la haine est beaucoup plus compliqué que ça et c’est pourquoi tous les grands religieux, les politiciens qui ne le sont pas par hasard et tous les sages en un mot, nous ont averti de cet mot « la haine ». Quand on est haineux, on entreprend une action A, si ça ne marche pas, on entame une action B, … autant que nous nous engageons dans les actions des unes après les autres, autant que nous nous compliquons notre situation jusqu’au point où il n’ y a plus de retour possible. Et vous savez ce qui étonnant dans tout ça, notre haine ne change et ne changera en rien les destins de ceux qu’on n’aime pas parce que Dieu ne nous demande point pour ça.

On finit par dire que ce pays nous appartient à tous et nous le construirons ensemble ou le détruirons ensemble. Personne ne viendra lui donner son unité, sa paix et son développement à notre place. Qui qu’on soit, on peut participer à cet objectif noble ou dans le cas contraire, on peut au moins choisir de ne pas être un instrument de trouble sociaux. S’il y a des forces de l’ordre qui tirent sur les manifestants, ils ne sont pas moins bêtes que ces derniers car les premiers ne savent pas sur qui, pointer les armes et les derniers ne savent guère pourquoi marcher. Sans oublier, aucune personne ne saurait garantir une seule vie quand les balles perdues et les cailloux font les concours au ciel.

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Ibrahima Kandja Dioukouré

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