
Santé en Guinée : vers la mise en place de la plateforme nationale des religieux
Vendredi 13 avril 2018 à Conakry, le secrétariat des affaires religieuses a organisé avec l’appui financier de l’UNFPA et de la GIZ un atelier de mise en place de la Plateforme Nationale des Religieux pour la Promotion de la Santé de reproduction en Guinée. Cette rencontre a connu la présence des fidèles musulmans et chrétiens venant des cinq communes de la capitale et les 33 préfectures du pays.
Prenant la parole au nom de son institution l’UFNPA, Mariam cire Kaba, a fait savoir devant les religieux que, la mise en la place de cette plateforme permettra à cours sûr de renforcer implication des religieux dans la réduction de la mortalité maternelle néonatale, des violences basées sur le genre et la promotion de la planification familiale pour un meilleur être des familles guinéennes, briser les obstacles masculins liés à la demande et l’utilisation des services de santé de la reproduction notamment à ce qui concerne l’utilisation des services de planification familiale clarifier la position des leaders religieux concernant les pesanteurs sociaux culturel et religieux dont-ils sont souvent victimes, capitaliser enfin les efforts du secrétariat général des affaires religieuses en matière de la lutte contre la natalité maternelle et néonatal et en matière de la proposition des femmes et des filles en Guinée.
Dans le même registre, elle n’a pas manqué de souligner la forte mobilisation des leaders religieux qui prouvent à suffisance de l’importance que le secrétariat des affaires religieuses accorde à la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale en faveur de l’autonomisation de la femme qui pourra mieux être des familles guinéennes.
« Les indicateurs de santé sexuelle et reproductive sont parmi les moins performants en Afrique. Selon elle, les textes de 2016 les rations de mortalités maternelles est estimé à 550% pour mille naissances, le taux de mortalité infantile se lève à 44% pour chaque commune, la prévalence contraceptive n’est que de 8,7%, l’accouchement assiste est de 47% et le taux de mutilation génitale famine représente 97%. Face à cette alarment situation le fond des Nations Unies pour la population (UNFPA), et la GIZ travaillent étroitement avec le gouvernement guinéen à faire en sorte que l’accès universel au service de santé reproductive soit une réalité dans le pays. Il s’avère nécessaire de privilégier l’approche culturelle, l’approche culturelle de promotion de la santé sexuelle et reproductive tient compte des croyances pratiques religieuses et traditionnelles. Certains de ses croyances et pratiques culturelles influencent négativement la vie des jeunes et des femmes en leurs exposants à des décès évitable », a estimé Mariam Cire Kaba.
De son côté , la ministre de l’action sociale de la promotion féminine et de l’enfance Mariama Sylla, a souligné que « les résultats entendus sont surtout un changement de mentalité de comportement des religieux par rapport à tous ceux qui se posent comme préoccupation aux différentes couches de la société notamment les femmes, les enfants mais aussi les jeunes. La mise en place de cette plateforme qu’ils soient chrétiens ou musulmans est de passer le message développement que souhaite le gouvernement pour pouvoir corriger les défis qui se posent à la femme. Aujourd’hui il y a la mortalité maternelle qui a un taux de plus de 500%, les mutilations génitales féminines sans oublier les mariages précoces et autres formes qui affectent dangereusement le développement social et économique de notre pays avant de procéder au lancement de l’ouverture des travaux ».
Cet atelier a connu la participation de 112 personnes musulmanes et chrétiennes de tous les horizons de la Guinée.
Zézé Enéma Guilavogui pour Aminata.com
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