Norassoba/Siguiri: enceinte de son concubin, Boh Fadima Doumbouya rend l’âme après avoir bu un médicament traditionnel

C’est dans la nuit du jeudi 06 octobre à vendredi 07 octobre 2022 que Mademoiselle Boh Fadima Doumbouya enceinte et âgée de 17 ans trouve la mort après avoir bu un médicament traditionnel avec son concubin Kabinet Doumbouya Marié et père d’un enfant dans le district de Drah situé à 10 km de la sous-préfecture de Norassoba.

Le corps sans vie a été retrouvé près du terrain de football par un passant qui a aussitôt informé la population. La défunte Boh Fadima Doumbouya est fille de Nounèn Lancinet et de  Alamako Bérété tous résident à Drah.Selon nos informations,la fille Fadima Doumbouya serait en relation de concubinage avec Kabinet Doumbouya depuis un moment important.

Interrogé dans les locaux du poste de la gendarmerie de Norassoba,  le présumé coupable de cet drame s’est expliqué en ces termes :<<Boh Fadima Doumbouya était ma concubine depuis fort longtemps, même sa maman était au courant parce qu’on est de la même famille. Dans la nuit du jeudi, Boh Fadima est venue chez moi,nous avons fait d’abord le rapport sexuel après elle me dit qu’elle a les maux de ventre c’est ainsi que je l’ai donnée un médicament traditionnel d’un moment à l’autre, elle a rendu l’âme, j’ai pris son corps pour aller déposer au terrain sans informer personne>>, a-t-il expliqué.

Après avoir compris que Boh Fadima Doumbouya est en enceinte,son concubin Kabinet Doumbouya  n’a pas digéré au risque ne pas se faire humilier au village c’est ainsi qu’il  a décidé de donner  des médicaments traditionnel pour permettre à Boh Fadima Doumbouya d’avorter sa grossesse,chose qui s’est terminée par une mort subite. D’après les enquêtes de l’infirmier Daouda Bangoura sur le corps affirme ceci:<<on s’est rendu sur le district de Drah concernant pour la mort Fadima Doumbouya, exactement on a trouvé le corps au terrain, après nos enquêtes, c’est avéré qu’elle a été tuée parce-qu’il y avait des égratignures sur son corps partout, y’avait aussi un retour du sperme au niveau de son appareil génital, c’est une morte suspecte>>, affirme-t-il.

Quant au père de la défunte Fadima Doumbouya,il reste conforme à la loi:<<mon enfant n’était pas marié et on m’appelle aujourd’hui qu’elle est morte vraiment je suis derrière la loi>>, dit-il.

Pour l’instant, le présumé coupable est actuellement dans les locaux du poste de la gendarmerie territoriale de Norassoba pour des fin d’enquête.

Moussa gberedou Condé correspondant régional

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