
La Guinée risque de se plonger une nouvelle fois dans une crise éducative. Suite au malentendu entre le ministre de l’enseignement supérieur et le Syndicat Libre et Enseignants et Chercheurs de Guinée lors des opérations du processus d’assainissement du fichier de l’éducation, le secrétaire général du SLECG avait menacé de reprendre les manifestations dans le système éducatif.
Lors d’un point de presse organisé ce mardi 9 avril 2019 au siège du Syndicat National de l’Education, cette structure syndicale a pointé un doigt accusateur cantre le gouvernement d’être ‘’incapable’’ de résoudre ce problème de façon durable.
Au cours de cette rencontre, le SNE a interpellé le gouvernement et ses partenaires sociaux à plus de responsabilité. « Cette situation n’honore personne et elle risque d’hypothéquer l’avenir de nos enfants », a indiqué le secrétaire général Pépé Ballamou.
En 2018, les examens nationaux ont enregistré un taux d’échec très élevé suite aux différentes manifestations organisées par le SLECG. Pour M. Ballamou, c’est désormais urgent voire impérieux de savoir raison gardée de part et d’autre afin de pour nous éviter une année blanche.
«Nous regrettons l’incapacité de tout un gouvernement á trouver des solutions définitives aux crises qui minent le secteur de l’éducation il y a de cela quatre ans. Il faudrait que l’Etat essaye de trouver une solution pour pérenniser la stabilité dans le secteur éducatif », a-t-il déploré.
A cette occasion, le syndicat a demandé l’organisation d’un forum national inclusif sur le dialogue social.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com