MATD-DNRAF : tenue de la première session de redynamisation de la Commission nationale des frontières de Guinée. Ce mercredi 21 avril 2021, le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, à travers la Direction nationale de la Réglementation administrative et des Frontières (DNRAF), a organisé, à l’hôtel Riviera Royal, la première session de redynamisation de la Commission nationale des frontières de Guinée (CNFG).
C’était en présence du ministre conseiller à la présidence de la République chargé de la réforme du secteur de la Sécurité, Maramany Cissé.
Cette session avait pour objectifs spécifiques : la présentation du cadre juridique et institutionnel de gestion des frontières ; la relance des activités de la CNFG et l’élaboration d’une feuille de route des activités de la CNFG. Y ont pris part : des représentants des départements sectoriels (MATD, MSPC, AE, Coopération, Défense nationale, Economie et Finances, Budget, Environnement, Elevage, Commerce, Pêche, Agriculture, Plan, Travaux publics, Transports, etc.), des représentants de la Préfecture maritime, de l’Institut Géographique national, de la Direction nationale des Archives, de l’Ordre des Géomètres de Guinée, de l’Assemblée nationale et des Organisations de la société civile.
Après les interventions de S.E.M l’ambassadeur d’Allemagne en Guinée (Ulrich Meier-Tesch), du ministre de la Sécurité et de la Protection civile (Albert Damantang Camara), du ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’extérieur (Ibrahima Kalil Kaba), l’honneur est revenu au ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Général de Division Bouréma Condé, de prononcer le discours d’ouverture de la session de redynamisation de la Commission nationale des frontières de Guinée (CNFG).
« La présente rencontre est la concrétisation de la volonté affirmée de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Professeur Alpha CONDE, de renforcer la gestion des frontières par l’implication effective de tous les acteurs étatiques et non étatiques, pour une gouvernance coordonnée des questions frontalières…
La création des Commissions Nationales des Frontières dans les Etats membres est une recommandation forte de l’Union Africaine qui entend imprimer une nouvelle dynamique à la résolution pacifique des problèmes frontaliers entre les pays du continent. Cette nouvelle dynamique est soutenue par un mécanisme qui intègre à la fois la délimitation-démarcation, la coopération et la sécurité transfrontalières et enfin le renforcement des capacités institutionnelles.
C’est dans cette optique que la Commission Nationale des Frontières de Guinée a été créée suivant l’arrêté A/N°5652/MATD/CAB/2019 du 20 Septembre 2019, avec pour mission de donner des orientations stratégiques et des directives nécessaires à la délimitation et à la démarcation des frontières nationales, au développement et à l’équipement des espaces frontaliers, à la coopération administrative et transfrontalière, à la sécurité transfrontalière, à la résolution pacifique des conflits transfrontaliers, au renforcement de la capacité d’intervention des acteurs frontaliers et à toutes autres questions liées à la gestion intégrée des frontières de la République de Guinée.
Son opérationnalisation est un défi qui nous interpelle tous en tant qu’acteurs nationaux ayant des responsabilités partagées en ce qui concerne la sécurisation et le développement de nos frontières.
Aujourd’hui, nous sommes engagés, sous l’égide de l’Union Africaine, à faire de nos frontières des passerelles d’intégration des communautés et non des barrières infranchissables. », a déclaré le Général de division Bouréma Condé. Avant de faire comprendre qu’il est primordial que tous les acteurs s’investissent à soutenir la commission nationale et surtout la Direction Nationale de la Réglementation Administrative et des Frontières(DNRAF), qui en est l’organe technique de mise en œuvre des orientations et recommandations, dans l’exécution des actions programmées.
« Le soutien conjugué des acteurs permettra de relever les défis majeurs qui attendent la Commission, à savoir : la matérialisation complète de nos frontières ; la consolidation de la paix ; la promotion de la coopération transfrontalière ; la sécurisation des frontières ; la mise en place de la politique nationale de gestion des frontières ; la mobilisation des ressources ; le développement intégré des espaces frontaliers », a-t-il poursuivi.
Au cours des travaux qui se sont déroulés dans une atmosphère bon enfant, l’on a procédé à la présentation du cadre juridique et institutionnel de gestion des frontières, à la relance des activités de la CNFG et à l’élaboration d’une feuille de route des activités de la CNFG.
Service Communication du MATD