
La signature du contrat de performance issu des hautes sphères de l’État constitue un poil à gratter à l’intérieur du pays. La question est secouée d’agitation tant chez les imposables que chez les administrateurs qui ne savent clairement plus sur quel pied, il faille danser.
Tout en estimant que les efforts pour atteindre cet objectif seront déployés, Safioulahi Bah préfet de Labé n’est pas sourd aux remarques soulevées concernant le paiement des taxes par les entreprises locales au niveau de la capitale laissant les endroits où ils sont déployés pour compte.
C’est le cas des stations d’essence, des opérateurs de téléphonie et autres banques.
La perplexité est lisible chez certains administrateurs notamment le maire de Lelouma Moustapha Baldé qui attend de voir comment se fera la mise en œuvre de la décision de tripler les recettes pour gonfler le budget national.
Un opérateur économique rencontré se plaint d’être à la fois assailli par la location de son magasin et les taxes au moment où le trafic est rompu du côté des frontières.
Mouctar Barry, responsable du service des impôts temporise et met la balle à terre expliquant qu’il n’est ni question de doubler les taxes encore moins de les délocaliser mais d’agrandir l’assiette fiscale, chose plus profitable à tous car il est question là, d’un impôt partagé.
En guise de rappel pour l’année 2019 les objectifs étaient d’un milliard soixante dix millions, en 2021, ils ont grimpé à trois milliards trois cent vingt sept millions sept cent mille, somme où la préfecture de Labé se taille la part du lion avec deux milliards et poussière contre deux cent quarante huit millions et huit cent mille pour chacune des quatre autres préfectures.
En 2022, les mêmes objectifs trônent à quatre milliards six cent cinquante huit millions sept cent quatre vingt mille avec trois milliards deux cent soixante six mille cinq cent pour Labé contre trois cent quarante huit millions trois cent vingt mille pour chacune des 4 autres préfectures.
Ousmane K. Tounkara