La prostitution, plus vieux métier du monde a décidément la vie dure comme un phénix, y compris dans des lieux autrefois réputés pour leur sagesse comme Labé. Cependant, si le phénomène est un secret de polichinelle, Fodé Ismail Camara, directeur régional du Tourisme soutient que la pratique est aveugle en Guinée, c’est à dire ni autorisée encore mois interdite, augmentant qu’il n’y a aucun lieu spécifiquement dédié à cette pratique à Labé.
« Ça dépend de la culture des endroits, donc à Labé, ici je n’ai jamais rencontré un lieu de prostitution, ça peut se faire dans les maquis ou les grands hôtels, à Conakry, il y a des lieux de prostituées, on les appelle les filles libres, dans les pays, les plus développés, elles ont leur badge et leur carnet de vaccination. »
Fatoumata Diallo est paire éducateur au compte de childfund qui œuvre dans la prise en charge sanitaire des professionnelle du sexe dans le cadre de la lutte contre les maladies vénériennes :
« Chez nous à Labé, c’est surtout dans la discrétion, on ne peut les rencontrer qu’à leur lieu de travail et il est difficile de les approcher…
Dans autres endroits, il y a des travailleuses du sexe qui officient en catimini alors que si on sait pas où les localiser, il est difficile de les prendre en charge. »
Pour l’heure, dans les statistiques nationales, en terme de séroprévalence au VIH/SIDA, les professionnelles du sexe sont l’une des catégories les plus à risque de propagation des maladies vénériennes.
Ousmane K. Tounkara