Alors qu’un décret du chef de l’état est venu renforcer l’interdiction de la surcharge pondérale notamment chez les conducteurs de motos pour raison de covid-19, les usagers de la route n’ont jamais été autant irrespectueux de la loi à Labé.
Le colonel Tidjane Sanoh, premier responsable régional de la sécurité routière estime que dans le cas d’espèce la répression est commune car émanant du chef de l’état à travers un décret.
D’expérience, l’officier de police a souligné que ce sont les pubères et les pré pubères qui risquent leur vie en faisant une conduite fantaisiste mais pas que puisqu’il a expressément pointé le doigt sur certains chefs de famille qui peuvent embarquer toute leur famille sur une moto et rouler sans se soucier du reste, il a expliqué que dans pareilles situations en cas d’obstacle sur le parcours immobiliser l’engin devient quasi impossible.
D’ailleurs, sous peu, le vieux combat en faveur du port de casque refera surface nous a appris le colonel Sanoh qui a précisé qu’à date même, il y a des mots immobilisées en fourrière et que les propriétaires ne récupéreront qu’après une semaine passée à la fourrière.
Tout en réitérant l’interdiction de la surcharge pondérale, le colonel Tidjane Sanoh a rappelé la sanction à laquelle s’exposent les contrevenants :
« Les gens qui font ces bêtises seront appréhendés et leurs engins immobilisés en fourrière… »
Ousmane K. Tounkara