
Kindia : une maison et son contenu consumés par un court-circuit
Scène de désolation à Sambaya dans la commune urbaine de Kindia ou une maison est complètement calcinée ce mercredi 28 février 2018. Le court-circuit serait à l’origine de cet incendie qui s’est déclaré dans l’après-midi. Il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais de de dégâts matériels important.
C’est une maison de trois chambres-salon et une douche interne dans laquelle se trouvait une vielle femme âgée d’environ 90 ans, qui a pris feu aux environs de 12 heures. Selon Moussa Sylla un membre de la famille des victimes, « c’est en pleine journée au moment où tout le monde est sorti, que ce drame s’est produit. J’étais dans une autre maison. Soudain, j’entends la voix d’un enfant m’alertant de ce sinistre. Je suis venu en courant. J’aperçois la vielle femme qui sortait difficilement. Je l’ai aidé pour sortir. Et, J’ai commencé à éteindre le feu ; mais il avait malheureusement pris toute la maison. Le feu était très vif. On a appelé les sapeurs-pompiers ; mais ils n’ont pas décroché », a-t-il expliqué.
Selon Moussa Sylla, cet incendie est causé par un court-circuit. « La vielle Dame n’avait pas de lumière, elle ne peut rien faire. Selon elle, c’est un téléphone qui était branché qui s’est explosé. En tout cas la maison est installée par un courant électrique. Et au moment de l’incendie, il y avait le courant. Donc, je peux confirmer que c’est le courant électrique qui est à l’ origine de ce drame. Il nous a fallu appeler un électricien pour isoler la maison, afin d’éviter que le feu ne se propage », poursuit-il.
Apres plusieurs tentatives pour joindre les sapeurs-pompiers, une équipe de protection civile est finalement descendu sur les lieux pour limiter les dégâts. A en croire son chef service adjoint, l’ampleur du feu était très forte qu’il était impossible de le maitriser. « De notre base jusqu’au lieu de l’incendie, la distance ne nous permettait pas d’intervenir à temps. La route étarquait aussi impraticable. Arrivé sur les lieux, le feu était à une ampleur qu’il était difficile d’éteindre sur place. On a commencé à éteindre le feu, notre moteur est aussi tombé en panne. Tout ça, c’est par ce qu’on ne nous a pas informé à temps. Néanmoins, nous n’avons pas un numéro fixe. Ce sont nos numéros privés qu’on donne aux citoyens », s’est défendu Delamou Jérôme, chef service adjoint à la protection civile de Kindia.
En guinée, les incendies sont récurrents. Et le plus souvent, les victimes pointent un doigt accusateur à l’ E D G