Au Palais du peuple qui abrite le siège de l’assemblée nationale, le premier ministre était devant les députés mercredi 27 juin pour présenter sa politique générale. Quelques heures plus tôt, c’est son ministre de la citoyenneté et de l’unité nationale qui défendait les valeurs démocratiques, le respect des droits de l’homme et l’entente nationale dans l’émission à grande écoute d’Espace « Les Grandes gueules ».
Dans son speech devant les élus du peuple, Kassory Fofana fustige la corruption qui mine l’économie du pays. Il fait des grandes annonces pour exprimer sa volonté politique de lutter contre les détournements et de rétablir la justice sociale. Pour certains observateurs de la situation politique guinéenne, il n’y a aucune nouveauté dans l’allocution du chef du gouvernement.
A les en croire, son discours se converge avec les différentes sorties de Gassama Diaby. Ministre depuis au moins cinq ans, l’actuel patron du département de la citoyenneté innove et étonne ! Avec la SENACIP, il a créé. Oui, il a aussi étonné car malgré sa fonction ministérielle, il n’a jamais hésité à dénoncer les travers qui empêchent notre pays de bouger. Gassama Diaby a passé au crible et a interpellé les acteurs politiques de la mouvance et de l’opposition sur les facteurs de conflits : l’injustice, la pauvreté, les détournements des derniers publics. Des actes qualifiés souvent de courageux sont régulièrement posés par ce ministre pour dire la vérité à toutes les composantes ethnique et religieuse de notre pays. Plaider, plaider et interpeller, c’est ce qu’il a toujours fait.
En dénonçant l’injustice et la politisation de notre administration, Kassory Fofana est visiblement sur les traces de son ministre. Récemment, c’est Cheick Sacko, ministre la justice et garde de sceaux qui lui a fait des compliments sur son honnêteté et son engagement dans le travail. Reste à savoir si le Premier ministre qui détient les rênes du pouvoir décisionnel s’appliquera à tenir ses promesses.
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