
Alors que le peuple attend toujours le chronogramme qui peine encore à être défini par le CNT, les débats autour des échéances électorales prochaines continuent de faire légion au sein de la classe politique Guinéenne.
À sa prise de parole lors de la reprise des assemblées générales de son parti ce samedi, 12 février 2022, le leader de l’Union des Forces Républicaines (UFR) est revenu sur des suspicions qui se font depuis un moment autour de la limitation d’âge pour des candidats à présidentielle prochaine.
Pour le président Sidya, l’important est de continuer à travailler afin d’y ajouter quelque chose pour lequel le peuple souverain de Guinée se bat depuis un moment. C’est-à-dire, instaurer un dialogue entre les partis politiques qui animent la vie politique de ce pays et la transition. Sur cette fameuse question liée à la limitation d’âge pour les futurs candidats à la présidentielle prochaine, le patron de l’UFR s’oppose carrément à l’idée et pense que cette décision revient au peuple.
«L’idée que l’on pourrait, sous quelques prétextes que ce soient, évacuer des leaders des partis politiques, je ne sais pour quelle raison. Nous ne l’accepterons pas nous à l’UFR, parce que seul le peuple est souverain. Si le peuple veut élire comme nous l’avons fait en 1958 avec le Président Sékou Touré, élire un Président de 36 ans, le peuple est libre de cela. Mais si le peuple a élu quelqu’un plus âgé, nous avons déjà eu ce problème en 2010 et à l’époque c’est Alpha Condé qui avait plus de 70 ans. Nous nous sommes refusés à ce que ces dispositions ne soient contenues dans quelques textes », a rappelé le président Sidya.
Avant d’aller aux termes de sa communication, l’ancien premier ministre Guinéen a laissé entendre qu’ils constituent, lui comme certains de ses amis, des coachs pour le CNRD, capables de proposer des solutions qui puissent permettre de marquer rapidement des buts, susceptibles de donner la victoire à cette transition amorcée il y a de cela 4 mois et quelques jours.
Prince Koundouno