
Des journalistes réagissent à la violence perpétrée contre le monde des médias en 2018
Alors que le monde n’est pas loin de la centaine de professionnels de médias arrachés, violentés ou tués en cette année 2018, des hommes du métier ont été appelés à réagir sur la question à Labé.
Le doyen Boubacar Dieng, ancien directeur général de la radio rurale de Labé ne s’en étonne nullement, d’ailleurs il ramène les origines de ces crimes à la nuit des temps :
« Ce n’est pas cette année seulement, cette situation existe depuis la nuit des temps, c’est une situation qui perdure et qui va perdurer tant qu’il n’ y a pas démocratie totale sur la planète il y aura toujours problème… »
Idrissa Sampiring Diallo AGP régional lui place son analyse à un autre niveau :
« Justement nous regrettons cet état de fait qui montre que l’être humain est hostile à la transparence, l’être humain est hostile à la démocratie et à la liberté…Malheureusement le fait qu’il y ait beaucoup d’adversité entre journalistes fragilise le monde des médias, quand tu prends l’exemple de la Guinée tu vois des journalistes pro gouvernement et des journalistes pro oppositions.
Normalement le journaliste ne doit pas avoir de connexion avec les pouvoirs… »
en terme de chiffres des hommes de médias ont plus été tués en 2018 que l’année d’avant à plus d’un mois de l’année 2019 on en est à 56 ans le monde entier.
Ousmane K. Tounkara pour Aminata.com