
Suite à lassitude du respect des mesures barrières ces derniers temps par des citoyens de Conakry, le président du Conseil National des Organisations de la Société civile guinéenne monte au créneau. Lors d’une interview qu’il a accordé à la rédaction de la télé Star21, Dansa Kourouma dénonce cette violence qui risque de propager la pandémie Covid-19 en Guinée.
Selon lui, force est de reconnaître que les autorités et les citoyens personne ne respectent les gestes barrières. En réalité, il y a une sorte de lassitude dans l’observation des règles de protection contre la Covid-19, notamment le port du masque.
« Avant, on parlait de l’accessibilité du masque, mais les masques ont été distribués gratuitement. Mais c’est une sorte de lassitude parce que les gens sont fatigués, la chose dure longtemps et le confinement continue à créer une situation de tension au sein de la population. Si on n’alaise pas les mesures et les remplacer par d’autres plus adaptés, les gens risquent de craquer », a déclaré le président du CNOSCG.
Poursuivant son intervention, Dansa Kourouma a souligné que ce qui est plus grave, c’est du fait que les autorités du plus haut niveau organisent des manifestations contre les interdictions qu’eux-mêmes ils ont instauré dans le cadre de l’urgence sanitaire et on interdit aujourd’hui de manifester, c’est du deux poids, deux mesures.
« Donc, je demande aux autorités de ce pays de respecter les règles d’hygiène, s’il faut lever les interdictions, il faut les lever pour tous. Ceci ne veut pas dire que ceux qui ont le droit de manifester doivent le faire pour créer le KO, pour qu’il y ait des gens tués pour qu’il y ait des blessés, pour lapider les forces de l’ordre ou bien pour bloquer le pays. Les manifestations c’est un droit citoyen, il faut l’exercer dans le respect du droit des autres », a-t-il interpellé.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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