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Contestation du scrutin du 04 février : M’mah Aribot Savané invite les acteurs de passer par les voies légales

La Guinée est actuellement paralysée par des manifestations post-électorales et la grève des enseignants déclenchée le 12 février dernier par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheur de Guinée (SLECG), version Aboubacar Soumah.

Suite à cela, le pays risque de se « plonger » dans des crises socioéconomiques et politiques inattendues. Rencontrée dans cette semaine la directrice générale de l’Office National de Contrôle Sanitaire des Produits de la Pêche et de l’Aquaculture (l’ONSPA), M’mah Aribot Savané nous a donné son point de vu face cette situation inquiétante.

« Je demande à tout nos compatriotes de cultiver l’esprit de paix et de fraternité pendant ces moments difficiles », a-t-elle lancé.

Elle a poursuivi son intervention en rappelant que dès après les élections locales, le pays a été surpris par des actes de violences enregistrés à Conakry et à l’intérieur du pays alors que le scrutin proprement dit s’était déroulé dans le calme et la sérénité.

« Je crois que cet esprit qui avait animé nos compatriotes le jour des élections devrait perdurer, car c’était une aubaine à saisir dans la mesure où notre pays a amorcé un nouvel élan démocratique  depuis l’arrivée du Président Alpha Condé au pouvoir en 2010 », a-t-elle indiqué.

La directrice de l’ONSPA a ajouté qu’elle souhaite que tous les acteurs se comprennent et privilégient l’intérêt de la nation. « C’est pourquoi, je demanderai à tout acteur qui souhaite contester un résultat de passer par les voies légales pour le faire car notre pays a trop souffert de troubles sociopolitiques qui continuent d’affecter notre économie », a-t-elle invité.

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Concernant la grève des enseignants, Mme M’mah Aribot a souligné que ce n’est pas la grève des enseignants entant que telle qui lui préoccupe, mais c’est la paix sociale et l’avenir des enfants. Selon elle, une nation ne vaut rien sans l’éducation des enfants qui sont l’avenir du pays.

« C’est pourquoi,  je demande aux grévistes de revenir à la raison, de privilégier le dialogue que la grève, car  vouloir continuer cette grève, c’est compromettre l’avenir de nos enfants et personne ne souhaite cela », a-t-elle expliqué.

Ousmane Cissé pour Aminata.com

 

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