
À l’image des acteurs politiques de la CORED, le président du parti Bloc Libéral à travers la Coalition des Partis pour la Rupture, a répondu à l’appel des nouvelles autorités du pays. Dr Faya Millimouno qui n’a pas choisi l’option de bouder cette cérémonie du lancement comme l’ont fait ses pairs de l’ANAD et du FNDC. Pour Dr Faya Millimouno, les Guinéens doivent profiter de cette occasion pour se parler en face et de se raconter l’histoire de leur pays.
«Nous on se laisse pas conter l’histoire. Nous allons la faire et c’est pourquoi nous sommes là », a dit le président du parti BL.
De ces assises nationales dénommées journées de Vérité et de Pardon, les citoyens du pays fondent de nombreuses attentes sur notamment tout qu’a connu notre pays à travers son histoire à la fois douloureuse et glorieuse. Sur cette question, Dr Faya Millimouno souhaite que les Guinéens se parlent franchement pour une fois.
«Aujourd’hui nous n’avons pas une histoire commune. Chacun raconte à ses enfants ce qu’il a ressenti, soit de mal ou de bien, ce qui n’est pas normal. Il y a une raison de se pardonner dans ce pays. Mais, il faut d’abord que la vérité soit connue et que tout le monde soit impliqué. C’est un projet d’ordre du jour qu’on nous soumet, nous allons le discuter , ajouter le nôtre et ensemble nous allons discuter de la guinée», a laissé entendre cet imposant.
À ses pairs de l’ANAD et du FNDC qui n’ont voulu prendre à cette cérémonie du lancement officiel, le numéro du parti BL dit n’avoir vu aucune raison que ces acteurs ne puissent prendre part.
«Dans une République, on ne peut refuser de participer à la rédaction de l’histoire de son pays parce qu’on nous a gratté. Pour nous il y a des grandes choses qui ont besoin d’être discutées ensemble entre tous les Guinéens», a lâché Dr Faya Millimouno.
Sâa Robert KOUNDOUNO