La dépénalisation des délits de presse se retrouve encore une fois au cœur du débat après l’interpellation d’un journaliste, il y a quelques jours, depuis l’homme a retrouvé sa liberté mais le danger qui pèsent sur les professionnels du secteur, lui demeure.
La question est analysée sous le double angle de la légitimité d’une telle revendication et dans on efficacité par le juriste Moulay Ismael Diallo :
« la sanction pénale est allégée mais la dépénalisation en tant que telle, c’est quand, l’infraction n’existe plus, elle n’est plus pénale, même si l’action est commise, elle n’est plus poursuivable… »

Idrissa Sampiring Diallo, professionnel des médias a un autre regard sur la question .Pour lui dépénaliser les délits de presse garantirait le travail des journalistes d’investigations et préviendrait les velléités de tordre le cou à la liberté de la presse.
Toutefois, le jurisconsulte, Moulay Ismael Diallo a poursuivi qu’un juge ne peut prononcer de peine d’emprisonnement contre un journaliste, ce qui ne voudrait pas dire à la lumière de son analyse que le journaliste ne peut pas faire l’objet d’une garde à vue et que le paiement d’une amende ne peut pas le frapper.
La presse dans une démocratie réelle, offre un plateau d’expression large aux citoyens et s’avère être un quatrième pouvoir mais dans le contexte de la démocratie balbutiante de notre pays a-t-elle seulement atteint ce niveau ?
Ousmane K . Tounkara