
Arrivé presqu’à pas feutré dans l’arène politique guinéenne, Aliou Bah, le président de l’organe provisoire de direction du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL) est l’une des valeurs sûres de la jeunesse guinéenne et débarque avec une façon nouvelle d’aller vers la démocratie.
Coopté il y a quelques jours par le Quai d’Orsay pour participer à un programme destiné à des jeunes leaders politiques prometteurs, Aliou Bah a expliqué comment il prend cet honneur et a profité pour dire ce qu’il pense de la gouvernance d’Alpha Condé.
« Vous savez, ça c’est un programme qui soutient le leadership émergeant dans le monde, qui a été créé en 1980 par le ministre des Affaires étrangères français, moi j’ai été contacté par une notification pour me faire comprendre qu’au regard de tout ce que je fais au sein du milieu politique guinéen avec une participation qualitative depuis mon engagement et les responsabilités que j’ai occupé jusque-là, j’ai une bonne impression par rapport à ma contribution à la démocratie dans notre pays, donc ce qui me qualifie pour bénéficier d’un certain nombre de programme, auparavant j’en ai eu avec le gouvernement américain et le système des nations unies et les autorités françaises m’ont signifié qu’il y a un programme de ce type qui correspond à mon profil et qui bien entendu peut aider dans ma carrière…
Ce sont des opportunités qu’il faut saisir, le plus important est que la Guinée tire profit de tout ça. Mon objectif est de participer à la gouvernance dans notre pays à travers les responsabilités électives et nominatives dans le futur.
Maintenant, pour devenir président de la république, vous savez, c’est une question de destin, mais j’y crois, je ne cache pas cette ambition, je souhaite servir mon pays à la plus haute fonction de l’Etat. Mais tout ça va arriver près un certain nombre d’étapes. Donc je ne suis pas quelqu’un de pressé, j’essaie de me construire, il faudra que chaque étape franchie dans ma carrière soit une étape obtenue par le mérite, c’est pourquoi je crois beaucoup au travail, je n’ai aucun parrain qui m’a financé ou qui m’a conduit jusque-là, j’essaye de faire des efforts mais je crois aussi au destin, je crois surtout au travail et à la conviction… »
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com