Le Forum des Forces Sociales de Guinée a animé ce lundi 23 septembre 2024, une conférence de presse sur le thème << Le sens de l’engagement et les actions des Forces Sociales de Guinée pour le retour à l’ordre constitutionnel >>, à la maison de la presse de Guinée.
Selon Abdoul Sakho, coordinateur dudit Forum, le discours porté par Général Amara Camara,ministre secrétaire général de la Présidence lors d’un déjeuner de presse n’était pas un discours en lien avec une question de performance économique.
Il estime que le contenu de son discours allait être accentué sur le bien-être des guinéens.
<< Le discours qui avait été porté, ce n’était pas un discours en lien avec une question de performance économique, pas un discours en lien avec des questions d’infrastructures. Mais le discours, c’était de dire en tant qu’officiers qui n’ont pas d’ambitions politiciennes, ils devraient se mettre au dessus de la mêlée pour aider les guinéens à ce que la stratégie de la haine et la peur de l’autre, à ce que le rejet de l’autre puissent avoir un terme en Guinée. En d’autres termes, ils nous auraient aider en tant que guinéens dans nos diversités de nous asseoir en lieu et place de l’adversité politique, des subjectivités communautaires, qu’ils allaient nous aider, nous parler à ce que nous écoutions. Nous écouter les uns des autres pour comprendre chacun dans ce qui lui hante par rapport à la gestion du pays >> à indiqué le coordinateur.
Il poursuit en énumérant quelques catégories de guinéens.
<<Vous avez aujourd’hui trois (3) catégories de guinéens: une catégorie qui au bout des trois années qui disent que la fin de la transition serait synonyme pour eux de trac, de prison et de rabaissement. Cette peur qui les habitent fait aujourd’hui qu’ils considèrent que le Général Mamadi est un bouclier derrière lequel il faut se cacher en gardant le maximum que possible le pouvoir. Et y a une autre catégorie qui disent face à leur force de répression, à leur volonté à tout prix de garder le pouvoir, il faut se battre, refuser cette situation, et nous faisons partie de cette catégorie. Quelque soit la situation, la Guinée est au dessus de nos vies. Et la troisième catégorie très malheureusement aussi qui considère que c’est un moment, ça ne vaut pas la peine, ce pays il faut chercher sa part, il faut aller dans des mouvements de soutien, il faut chercher vaille que vaille sa part et faire face aux besoins de sa famille et au moment venu se lever, c’est une erreur à soi aussi >>, a-t-il fustigé.
Abdoulaye Sadio Barry, président du parti Bloc pour l’Alternance en Guinée (BAG) renchérit en exhortant le Président de la transition de respecter sa parole et sa signature, car estime-t-il, une autorité, c’est la parole donnée.
Bah Mamadou Baïlo pour Aminata.com