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« En dépit des efforts consentis, quelques contraintes majeures limitent l’épanouissement du secteur dans notre région », déclare Dr Boubacar Barry, directeur régional de l’élevage de Labé

Le ministre de l’élevage et des productions anomales, Thierno Ousmane Diallo était, le week-end dernier en face des cadres de son département au centre de formation de l’élevage (CFEL) de Labé. Une occasion pour le ministre accompagné du gouverneur de région, M. Sadou Keita, d’échanger avec eux sur les réalités du secteur dans cette région.

Etaient présenst à cette rencontre les encadreurs du secteur de toutes les préfectures de la région : Labé ; Tougué ; Lélouma ; Mali, Koubia.

Le gouverneur, Sadou Keita a, dans son intervention, félicité le nouveau ministre de l’élevage pour la confiance placée en lui par le Chef de l’Etat Pr. Alpha Condé pour conduire les destinées du département de l’élevage et des productions animales. Il s’est réjouit du climat social apaisé qui règne dans sa région. Pour lui c’est la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs sans exclusive aucune qui a permis de préserver la quiétude dans sa juridiction. M. Keita a émis le souhait de voir tous les citoyens continuer sur cette lancer afin de pouvoir faire face aux défis liés à la réduction de la pauvreté tant ambitionner par le Chef de l’Etat.

« Labé est la région la plus pauvre du pays, la plus enclaver. Suivant le document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), tous les indicateurs sont au rouge ». souligne Sadou Keita avant d’encourager les cadres à plus de responsabilités dans leurs domaines respectifs.

De son côté, le directeur régional de l’élevage, Dr. Boubacar Barry, s’est réjouit de la ténu de cette rencontre et a exprimé l’engagement des cadres de son secteur à accompagner le ministre pour la réussite de sa mission.

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Dans la région, informe t-il, l’élevage est pratiquée par lus de 60 milles éleveurs dont 6374 regroupés en 229 organisations professionnels d’éleveurs (OPE). Selon les estimations on compte un effectif de 899.548 bovins, 291 320 ovins, 570 597 caprins. Outre l’élevage des ruminants, l’aviculture traditionnelle et moderne sont  pratiquées. On compte 51 fermiers disposant de 142 hangars dont la capacité d’installation est de 223 milles poulets. Sans oublier apiculture pratiquée par plus de 100 groupements appuyés par la fédération des apiculteurs (FAPI-Guinée).

 « Malgrés les efforts consentis dans le développement de l’élevage,décare M Barry,  quelques contraintes majeurs limitent son épanouissement. C’est notamment : la vulnérabilité de l’accès aux espaces pastoraux et des points d’eau même si les conflits agriculteurs-éleveurs sont moindres dans la zone ; les difficultés d’approvisionnement en céréales (le mais notamment)et en farine de poisson pour la fabrication d’aliment pour volaille ; les problèmes sanitaires ; le vol de bétail ; l’insuffisance des moyens, équipement et matériels informatiques ; insuffisance de personnel d’encadrement  au niveau des postes d’élevage. Les vacances de postes sont énormes. A Mali 10 postes sont vacants un total de 13, 7 sur 11 à Lélouma, 6 sur 10 à Tougué et 2 sur 6 à Koubia ». il n’a pas manqué de souligner qu’il y a moins de problèmes entre éleveurs et agriculteurs.

Pour sa part, le ministre Thierno Oumane Diallo a salué le climat de paix et d’harmonie qui règne dans la région et a félicité le gouverneur ainsi que tous les acteurs impliqués dans ce processus. Il a vivement félicité les responsables du centre qui entretiennent bien les locaux et favorise ainsi un bon climat de travail.  « J’ai visité tous les bureaux même les toilettes et c’est bien entretenu, indique t-il, je vous félicite pour cela. Nous sommes des partenaires et des collaborateurs. Sans le cabinet n’aura aucun résultat escompté. La mission du département est notre mission à nous tous».

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M. Diallo soutient que l’ensemble des cadres et agents sont des prestataires au service de la population. Nous avons la responsabilité de faire évoluer la mentalité des éleveurs. Autrement dit faire en sorte que les éleveurs comprennent qu’il est nécessaire de passer de l’élevage extensif traditionnel à l’élevage moderne intensif à travers la promotion des fermes, l’organisation de tous les  éleveurs en groupements et fédérations. Pour le faire il faut passer par la sensibilisation. Il ne s’agit pas d’assister à la vente des bœufs et se demander je dois avoir combien, non. Nous devons moderniser l » secteur à l’image des autres pays. Le Mali par exemple est un pays qui est beaucoup en avance par rapport à nous, c’est même gênant que nous importions des denrées à partir d’un pays sahélien.

Le ministre Diallo a enfin décliné quelques points de sa mission. Notamment : œuvrer pour la cohabitation pacifique entre éleveurs et agriculteurs ; promouvoir la diversification des productions animales ; l’organisation des éleveurs en groupements et fédérations ; l’augmentation du rendement de l’élevage.

Barry Alhassane pour Aminata.com

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