Bien de personnes se définissent de nos jours comme des communicateurs au service des partis politiques au sein desquels ils militent.
Certains médias leur servent de plateforme où ils se livrent des batailles rangées à coup d’invectives et de menaces sans oublier les quotidiennes malédictions.
Ces individus ont-ils la bénédiction des partis politiques qu’ils prétendent défendre ou le font-ils par excès de zèle ? Et quelle est la position des cadres politiques de ces partis face à cette dérive grandissante ?
Idrissa Camara du RPG estime que sa formation politique a une cellule de communication :
« Il y a une cellule de communication à laquelle appartiennent beaucoup de jeunes qui de temps en temps peuvent se manifester au nom du parti, il peut aussi y avoir des intrus qui peuvent appeler au nom d’un parti. Dès lors qu’on appartient à un parti on peut communiquer au nom du parti et après rendre compte. »
L’allié du parti Afia notamment le secrétaire fédéral du parti à Labé Mamadou Dian Diallo estime que sa formation préfère mener de actions concrètes sur le terrain plutôt que d’aller à de vaines joutes orales sur les ondes des radios.
Elu sous la bannière coalisée de l’UFR-BL aux dernières communales, Mamadou Dian Mairie Diallo est formel :
« Aujourd’hui dans les radios ceux qui communiquent au nom des partis politiques sont des militants, ce qu’ils font peut quelque foi aider le parti à rassembler mais d’autres communications peuvent empêcher le parti d’aller vers un rassemblement. Certains communicants, c’est la division qu’ils prêchent. »
Nous avons dans le cadre de cet article tenté de faire réagir au sujet plusieurs cadres de l’UFDG qui ont tous subtilement esquivé notre rédaction.
Toutefois une frange des citoyens pense que ces pseudos communicants reçoivent une substantielle aide des partis concernés pour leur permettre de faire face à l’achat du forfait téléphonique.
Bien de ces personnes sont très connus des auditeur de la région aujourd’hui, c’est en exemple Bah Ibrahima de Daka qui ne jure et respire que par l’UFDG, Mory Traoré qui sans être à Labé parvient tous les jours à joindre à temps opportun à réagir et à chambrer les militants de l’UFDG en présentant Alpha Condé comme une bénédiction.
Maintenant, il reste à savoir si les leaders politiques vont oser au risque d’offenser leurs militants dont on parle aborder le sujet pour délimiter les prérogatives des communicateurs attitrés des formations politiques.
Ousmane K. Tounkara