
Le procès qui oppose la présidente de la Haute autorité de la communication(HAC), Martine Condé et à l’un des commissaires de cette institution, Joachim Baba Millimono suit son cours normal au tribunal de la première instance de Kaloum.
Ce mercredi 19 juillet 2017, les plaidoiries des deux avocats de la partie civile et de la défense étaient au centre des débats houleux.
Dans sa plaidoirie l’avocat de la partie civile Me. Salif Beavogui, a expliqué au sortir de la salle aux medias : « L’audience qui vient de prendre fin, la délibération dans cette affaire est prévue pour le 26 juillet 2017. J’ai plaidé en faveur de mon client les menaces écrites avec condition, l’abus d’autorité, le harcèlement toutes ses infractions sont prévues et punies par le code pénal.
Il y a eu menace parce que, Madame Martine condé, a écrit à M .Joachim Baba Millimono, de suspendre ses activités à la HAC jusqu’à nouvel ordre alors qu’il n’y avait aucun ordre dès lors M. Joachim a été nommé par un décret présidentiel»
Selon lui, cette menace a été déclarée illégale, illégitime et même annulée par un arrêt de la cours suprême, donc Madame Martine Condé, n’avait pas le droit d’adressée un courrier à un commissaire de la HAC en lui disant de suspendre ses activités au sein de la HAC avec menace et condition.
« Cette menace a été matérialisée par le fait que Madame Martine Condé, s’est transportée dans une chambre de plénière avec un huissier de justice pour demander à M. Joachim Baba Millimono, de sortir de la salle et demander à huissier de constater ses états de fait . Quand Joachim a refusé de sortir, Madame Martine Condé a suspendu les plénières pendant un bon moment tout cela constitue une menace morale et finalement il a fallu l’arrêt de la cours constitutionnelle qui a déclaré illégaux ses agissements de la présidente de l’institution. »
Il a également précisé: « En dépit de tout la plénière a repris elle a donné les instructions fermes à sa garde prétorienne de ne pas recevoir le commissaire qui ne peuti accéder à son bureau parce que la serrure a été changée et qu’il ne peut pas n’ont plus accéder à son salaire ses éléments rentrent bien dans les prévisions de l’article 290 du code pénal de menace. Si on applique le droit rien que le droit elle sera retenue pour cette infraction. Le harcèlement à travers le renvoie de M. Joachim Baba Millimono comme un mal propre à travers la présence de la sécurité qui l’empêche de rentrer, a cela s’ajoute les propos de la présidente de la (HAC) qui dit toujours si jamais Joachim rentre à la (HAC) il aurait arrêté . DONC Madame Martine Condé, utilise son autorité de présidente de la haute autorité de communication pour harceler et compromettre l’avenir professionnel de Mr. Joachim Baba Millionono et nous ne souhaitons pas que dans cette affaire le droit soit congédie par des forces occultes nous souhaitons que le droit soit dit ».
De son cote l’avocat de la défense, Me. Doura Cherif a nié en bloc tout les faits reprochés à son client : « Tout ce qui a été dit à la charge de Martine condé est avéré faux à la suite des débats. On a parlé d’abus d’autorités, de menace, harcèlement C’est pour vous dire que ce dossier est vide » a-t-il conclu
Zeze Enema Guilavogui pour aminata.com
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