Labé_ Il prend du koush et est au bord de la mort

Cette histoire prend naissance, il y a 10 jours dans la banlieue de Pounthioun.
Mécanicien électro pour engin à 4 roues, le jeune homme a été entraîné sur le lit du fleuve Sassé réputé être un nid de toxicomanes par un jeune lycéen.

Alpha Oumar Diallo collaborateur du jeune drogué témoigne : <<Je ne sais pas qui l’a convaincu pour le conduire dans le ghetto de Konkola, cela semble être un jeune lycéen. En allant à l’école le matin je l’ai laissé à son atelier est on s’est promis de se retrouver à 14 heures . À mon retour de l’école , je roulais dans une voiture quand je l’ai croisé en pleine course et sa langue était pendante sans compter les yeux hors de leurs orbites et je me suis souvenu que dans ce genre de cas on parle de maintenir la langue avec une paire de pinces, d,autres m’ont parlé de bouillon de mardi et de l’eau j’ai tout pris et l’ai aspergé avec l’eau, patiemment et il est devenu à lui et à ouvert les yeux, je l’ai alors confié à un de nos camarades à qui j’ai demandé de ne pas laisser quelqu’ un le filmer dans cet état…>>

Le même jour, le junky a été conduit â l’hôpital régional où il a pris des injections avant d’être ramené à la maison.

<< Hier, il a encore une fois été conduit à l’hôpital car sa gorge lui faisait mal…>> mais selon notre interlocuteur les médecins ont refusé de l’admettre dans les locaux hospitaliers sachant que quelques jours avant la soeur de notre source à tenté de le faire recevoir en vain car selon les professionnels de santé les produits nécessaires aux soins du malade et qu’on ne trouverait qu’ à Conakry.

Pour l’heure, le jeune homme demeure shooté et développe un visage stupéfié et lui même à la langue piteuse incapable de prononcer normalement le moindre mot.

Depuis ce malheureux événement, électromécanicien ne peut ingurgiter que du café sans pain et de l’eau.
Pour l’heure, le jeune homme continue son chemin de croix en attendant une âme charitable qui prendre en charge son ticket de voyage pour Conakry et éventuellement le prix des produits apparemment introuvables à l’hôpital régional de Labé.

Tkillah Tounkara