
Comme il y a un adage qui dit que dans la vie rien n’est trop tard, alors tout est possible pour que le football se développe et devient une référence si les conditions sont remplies en Guinée. Lors d’une interview accordée à notre rédaction, le consultant sportif, Thierno Saïdou Diakité nous a dévoilé son analyse sur le football guinéens. A cette occasion, il a touché pas mal de points intéressants qui pourront changer le visage sportif, à commencer par l’équipe nationale, passant par le championnat, jusqu’à l’organisation de coupe d’Afrique des nations en 2025.
Aminata.com: Parlez-nous de votre avis avis sur le football guinéens tans que consultant sportif?
M. Diakité : << Le football guinéen il y a des hauts et il y a des bats parce que l’année 2019 qui vient de s’achever a enregistré des contres performances surtout au niveau du Syli sénior. Nous avons été quelque peu immulié lors de la CAN en Egypte. Il y a les U-17 qui ont été disqualifiés, malheureusement au profil du Sénégal. On a pas pu prendre part à la coupe du monde organisée au Brésil au mois de novembre. Il y a les U-23 qui ont été éliminés ici au Stade du 28 septembre par les ivoiriens. La seule satisfaction peut être du côté de football, c’est avec le Horoya Athletic Club, depuis son élimination en ligue des champions a été reversé à la coupe de la CAF. Il est sur la voie de discuter un quart de finale. S’il confirme le résultat le dimanche contre le club Sud Africain qu’ils ont tenu en échec lors du match allé en Afrique du Sud >>.
Nous constatons que cette saison le championnat guinéen est trop serré, contrairement aux trois dernières années où le Horoya n’a pas arrangé le gâteau de Champion conséquemment, quel est votre analyse par rapport à cette situation ?
<< Cette année le championnat ligue1 pro, je pense qu’il nous tien en alène parce que si les trois dernières saisons, le Horoya seul remportait sans partagé avec les autres clubs, cette année, on voit que le classement provisoire actuel est trop serré et figurez-vous c’est un club de l’intérieur qui est pour le moment leader. Il s’agit de la SAG de Siguiri, il y a le CIK aussi qui a le même nombre de points que le premier. Le Horoya vient derrière ces deux clubs. Donc, cette saison, le championnat est très serré et on ne sait pas qui au finiche va être couronné champion de Guinée >>.
Nous constatons que malgré tous les moyens le Horoya AC dispose en matière de joueurs et financière, ce club n’arrive pas a relevé le défis lors des compétitions africaines, selon vous qu’est qui ne arche avec tant qu’analyste sportif?
<< Je pense que le Horoya dispose un effectif qui peut lui permettre de discuter une demie finale de la League des champions. On a vu la dernière saison, il a été éliminé en quart de finale. Je pense que la responsabilité relève un peu des différents entraîneurs qui se sont succèdés. C’est vrai que Patrice Neveux et son prédécesseur avaient fait du bon travail mais ils n’ont pas pu Franchir les quarts de finale. Cette fois-ci avec Lamine N’diaye qu’ils ont recruté suite au limmogeage de Darossa, il est sur la bonne voie pour aller en quarts de finale. Comme c’est un homme d’expérience qui pour la première fois a discuté la finale des clubs champions avec le TP Mazembé en 2010 au Japon, iI est en train de faire le nécessaire depuis qu’il est là pour conduire le Horoya >>.
Que dites-vous de la position du Syli de Guinée suite au tirage au sort fait en début de semaine par la FIFA?
<< On nous a logé dans la poule I en compagnie du Maroc, du Soudan et de la Guinée Bissau. C’est vrai que jusqu’à présent on n’a pas discuté une phrase finale de la coupe du monde et dans ce second tour, il y aura un qualifié par groupe pour que l’année prochaine, les 10 premiers disputent un 3ème tour et les 5 premiers vont se qualifier pour la coupe du monde en 2022 prévu au Qatar.
Dans ce groupe, je pense que l’équipe qui va nous fatiguer, c’est le Maroc qui est un ancien mondialiste et qui a un football bien structuré. Les Marocains veulent prendre une révenche parce qu’ils été éliminé au premier lors de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations en Egypte l’année dernière. Ils ont participé à la coupe du monde en Russie en 2018. Je pense qu’il faut dès maintenant se préparer du point de vue sportif, financier, logistique et administratif pour éviter toute imprevision afin que l’ont puisse battre le Maroc qui est l’équipe influente dans notre poule. Pour ça, on doit se lever tôt >>.
Vous êtes aussi membre du Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (COCAN), alors quel sont les avantages pour le peuple s’il arrive comme prévu à avoir lieu en Guinée ?
<< La coupe d’Afrique des nations est le plus grand événement sportif disputé sur le continent. C’est un évènement organisé tous les 2 ans dans un pays, désigné par la CAF.
La coupe d’Afrique des nations chez nous, c’est l’unique opportunité que nous avons pour résorber le difficite d’infrastructure qui existe.
Nous n’avons que deux grands stades, celui du 28 septembre et celui de Nongo. A l’intérieur du pays, à part le stade d’Elhadj Saifoulaye Diallo de Labé qui est un stade au norme CAF mais qui a été près qu’abandonné, faute de maintien d’entretien. Donc, si on s y met, l’organisation de cette compétition va nous permettre d’avoir non seulement à Conakry et à l’intérieur du pays différentes infrastructures, comme des hôtels, des routes, des stades, les hôpitaux, le signal satellite et des aéroports. Donc, c’est un projet multi-sectoriel qui va permettre de rehoncer le développement du pays >>.
Interview réalisé par Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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