Médias: des jeunes journalistes en formation en animation culturelle
Dans le cadre du lancement de la saison culturelle 2014, l’association Guinée-culture en collaboration avec les éditions l’harmattan Guinée organise une session de formation en journalisme culturel à la maison de la presse de Guinée sis à Coléah dans la commune de Matam en banlieue de Conakry, a-t-on constaté.
Pendant trois jours des hommes des médias guinéens tels Justin Morel Junior ancien ministre de la communication et Docteur Bangaly Camara Directeur général de l’Institut supérieur de l’information et de la communication(ISIC) de Kountia vont défiler devant 25 participants pour leur expliquer les différents thèmes retenus qui sont entre autres, ‘’culture comme spécialité journalistique’’, ‘’couverture des manifestations culturelles’’, ‘’production d’émissions culturelles’’, ‘’animation culturelle’’.
Dans son discours, M’Mah Sylla coordinatrice de l’association Guinée-culture a dit que l’objectif visé est de mettre en valeur et développer la richesse historique, culturelle et touristique de la Guinée.
Selon elle les thèmes qui seront abordés durant cette formation, débattus par des spécialistes permettront aux participants de mieux cerner les stratégies, les techniques et les méthodes en matière de communication sur les sujets culturels.
« Nous voulons voir émerger une nouvelle génération de journalistes culturels, ayant des aptitudes et les compétences nécessaires qui susciteront un véritable changement de comportement et de vision dans la société », a-t-elle indiqué.
Et d’ajouter : « Il ne suffit pas de proposer des variétés musicales pour se réclamer journaliste culturel. Il faut avoir une notion et certaine compétence en la matière à travers une formation comme dans n’importe quelles autres disciplines ».
Pour Justin Morel Junior, un journaliste culturel doit avoir une connaissance dans tous les domaines. Cette catégorie de journalisme dit-il a été longtemps marginalisée, minimisée et ignorée dans notre pays.
« On pensait que le journaliste est celui qui était politique ou sportif, oubliant celui qui s’occupe de la culture. C’est-à-dire de littérature, de musique, d’art, de peinture, de sculpture et cinéma. Cette frange de journalisme doit être les journalistes les plus avisés et exigés de lui un homme ouvert à la culture », a-t-il conclu.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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