
Contrairement au système du parti Etat du RPG qui a en poche le système judiciaire, l’UFDG mettra en place un système judiciaire indépendant.
《D’une manière générale, l’Administration publique fait l’objet d’une défiance des populations et de méfiance des investisseurs dans les pays en voie de développement dont la Guinée. Sous le régime de l’UFDG, la restauration de la confiance constituera la « pierre angulaire » de la politique de développement.
La justice Guinéenne est caractérisée, aujourd’hui, par son inefficacité et son
manque d’indépendance et d’intégrité. Il n’est pas exagéré de dire qu’il existe une profonde crise de confiance entre la justice et les justiciables. Jamais la justice n’a été si éloignée des populations.
La réforme de la Justice et la lutte contre la corruption apparaissent dès lors comme une nécessité incontournable pour éviter le règne de l’arbitraire. C’est seulement à ce prix que la Justice recouvrera véritablement sa place de troisième pouvoir, à la fois indépendant, impartial et diligent, condition « sine qua non » d’un développement harmonieux et durable du pays.
Mais, il y a de plus préoccupant. Bon nombre de magistrats et d’auxiliaires de justice (avocats, huissiers, greffiers, commissaires-priseurs) n’ont pas une
connaissance approfondie de la loi en général et des textes qui encadrent
l’exercice de leur profession en particulier. Ce qui diminue la qualité et la pertinence de leur prestation.
Tous ces facteurs précités soulignent l’urgence d’une réforme profonde de la
justice afin qu’elle puisse remplir dans la sérénité, de façon indépendante et
impartiale, sa mission de service public au profit exclusif des populations et du
développement du pays. Les reformes de l’UFDG, dans ce secteur consisteront à :
-Améliorer les conditions de détention notamment des femmes et des malades
-Rénover en les modernisant les infrastructures
-Renforcer les moyens et les effectifs de l’administration pénitentiaire
-Créer et mettre un système viable de réinsertion des ex-détenus dans la
vie active.
-Renforcer les mécanismes de règlement des litiges notamment la médiation, la conciliation et l’arbitrage
-Désengorger les juridictions par des solutions consensuelles.
-Œuvrer au renforcement de l’intégration juridique des Etats partie de
l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique
(OHADA) dans l’optique d’offrir aux investisseurs plus de sécurité
juridique et de garantie juridictionnelle.》