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Conakry: des conducteurs de taxi-motos expriment leurs difficultés en cette période de pluies

En cette période hivernale, les activités génératrices de revenus, business et autres ne fonctionnent pas normalement comme d’abitude. Ce jeudi 17 juillet 2025, nous avons fait une immersion dans quelques bases des conducteurs de taxi-motos pour en savoir comment est-ce que leur activité fonctionne pendant cette saison.

Mamadou Bobo Diallo, conducteur de taxi-moto rencontré au carrefour château dans la commune de G’bessia a expliqué les difficultés qu’ils traversent pendant cette saison des pluies.

Mamadou Bobo Diallo, conducteur de moto taxi

<< Pendant cette saison pluvieuse, le travail n’est pas comme d’abitude, mais nous disons Dieu merci, nous obtenons un peu. Ce qui nous fatiguent pendant cette période, c’est notre ligne là, la corniche du Camp Alpha Yaya Diallo, parce qu’elle est complètement dégradée. Actuellement, les taxis (véhicules) mêmes ont abandonné cette route, c’est nous les motards seulement qui pouvons se débrouiller un peu là-bas comme la plupart de nos clients y habitent. L’année dernière, nous avions pris des dispositions pour colmater les trous, mais cette année, la manière dont elle est dégradée, je ne sais pas si nous seulement nous pouvons l’arranger. Et s’il pleut, il y a beaucoup d’accidents aussi qui se produisent sur ce tronçon. Nous demandons humblement aux autorités en charge des travaux publics de nous aider pour cette route, et pour toutes autres routes qui sont impraticables dans le pays >>, a-t-il sollicité.

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Même cri de cœur chez Aboubacar Keïta, également conducteur de taxi-moto rencontré au carrefour Cité de l’air a lui aussi expliqué leurs difficultés par rapport à la tracasserie policière sur les routes.

Aboubacar Keïta, conducteur de taxi-moto

<< Cette période, nous souffrons énormément. Parce que les routes ne sont pas bonnes, la pluie nous frappent, et les policiers aussi nous fatiguent. Nous nous avons pris la conduite de moto-taxis comme notre business, si nous ne faisons pas ça, nous ne connaissons pas autre chose à faire pour pouvoir gagner de l’argent. Chaque fois les policiers nous rendent la tâche difficile sur la route, même si tu as tous tes papiers au complet. Pas longtemps un de nos amis vient de quitté à la routière, on lui a fait payé là-bas 120.000 francs guinéens. Et moi hier, je quittais à Coyah aux environs de 21 heures, c’est Dieu seulement qui m’a aidé, sinon j’allait mourir, parce que c’est dans un gros trou que je me suis mit sans se rendre compte, et le camion allait marcher sur moi >>, a-t-il précisé.

Il termine en lançant une invite à l’État guinéen, mais également à ses amis conducteurs.

<< Ce que nous demandons à l’État, c’est de nous aider par rapport aux infrastructures routières en réhabilitant toutes les routes qui sont dégradées. En plus, ils n’ont qu’à revoir le travail des policiers, c’est le moment de pluies, y a pas de travail. Moi là où je suis comme ça depuis le matin, c’est 5.000 francs guinéens que j’ai eu. Et quant à mes amis qui conduisent avec l’excès de vitesse, je leur dirai de faire doucement, les dangers sont énormes: il y a beaucoup de pluies, et également beaucoup de trous sur les routes >>, lance-t-il.

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Bah Mamadou Baïlo pour Aminata.com

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