Venu accompagner son plus jeune poulain à une invitation de l’université de Labé, il y a quelques jours, le directeur de la maison d’édition Elohim, Amadou Diakité nous a accordé l’exclusivité d’un entretien au cours duquel, il a pris la peine de fustiger la gestion de l’évènement d’envergure mondiale Conakry capitale mondiale du livre qui s’est déroulé d’avril 2017 et avril 2018.
Dans ses propos , M. Diakité a égratigné la responsabilité collective des cadres du pays, celle de l’équipe d’organisation et de la presse sans omettre de titiller la léthargie des doyens de l’édition face au ‘’fiasco ‘’ Conakry Capitale Mondiale du Livre.
« Ce que je déplore, c’est que ça n’allait pas à un moment donné avec l’association des éditeurs mais les anciens qui sont là ne se sont pas levés contre l’injustice qui était là et qui gangrenait les choses mais tout le monde après quand on se séparait dans les réunions disait tu vois comment le mec gère les choses ? Ça ne va pas marcher.
Beaucoup de choses n’ont pas marché et personne n’a crié haut et fort pour dire ça n’a pas marché, on a pas entendu les médias parler de ça, les médias se sont tus et je pense que la responsabilité de tout e monde a été engagé compris l’organisateur ou les organisateurs mais le premier facteur décevant que personne ne touche, c’est quoi ? c’est que Conakry capitale mondiale du livre a été organisé par une maison d’édition étrangère, c’est ça le problème. Imaginez la réaction des maisons d’édition endogènes, elle n’étaient pas contentes, moi je n’ai pas pu dire quelque chose, même lors des réunions, j’étais là à observer, je prenais de l’air dans les poumons peut être pour pouvoir réagir un jour .
Masi bon ! je crois que là déjà, ce n’était pas un succès… »
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com