Lancé le 24 janvier 2023, le colloque international hybride sur le droit au développement en Guinée organisé par le haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme (HCDH) et l’institut supérieur des mines et de la géologie de Boké à la bibliothèque universitaire dudit Institut a été clôturé ce 26 janvier.
Au terme de trois jours d’intenses travaux, des propositions pour permettre l’exploitation minière de se faire dans le respect des droits de l’homme, et même contribuer à ancrer le droit au développement dans les communautés, ont été formulées.
Interrogé, Dr Oumar Barou Kaba, directeur général adjoint de l’institut supérieur des mines et de la géologie est revenu sur quelques acquis de cette rencontre.
«Un de nos enseignants chercheurs de l’Institut a mené une étude qui nous a permis de mettre en place un nouvel outil avec nos partenaires canadiens. Ceci va nous permettre de voir l’impact de l’exploitation minière sur les communautés qui ont été déplacées. Par exemple ici, la CBG a construit un village pour délocaliser des communautés. Cet outil va nous permettre d’aller vers ces communautés, constater l’effet de ce déplacement. Savoir si les promesses faites par la compagnie ont été tenues, si les nouvelles maisons construites sont confortables,… c’est un des outils que la Guinée a présenté en terme d’innovation aux experts qui ont pris part», a-t-il indiqué.
Cette rencontre qui avait pour thème «Contribution de l’industrie Extractive dans la Réalisation du Droit au Développement en Afrique: Opportunités et Défis», a connu la la présence du gouverneur de la région administrative de Boké, le directeur de l’institut des mines et de la géologie et toute son équipe, de représentants de certaines sociétés ministères mais aussi et surtout de Patrice Vahard représentant du HCDH en Guinée.
Mohamed Barry pour Aminata.com
