L’honorable Ousmane Gaoual Diallo anime sa première conférence de presse depuis qu’il pilote la cellule de communication de l’UFDG Pour sa conférence de presse depuis qu’il pilote la cellule de communication du parti a baobab Ousmane Gaoual Diallo a choisi Labé pour parler aux médias (radios et sites d’information) avec lesquels il s’est entretenu pendant une heure au siège de la radio Espace.
Pour le fil conducteur de son adresse, le député a choisi de parler de la situation électorale où baigne le pays et la question de la prorogation du mandat des députés avec la précision qu’il était ouvert à répondre à n’importe quelle question posée par un journaliste présent.
Situation électoral :
L’UFDG et l’opposition s’en sortent plutôt très bien avec plus de 122 communes déjà acquises et en ballotage favorable dans 5 ou 6 communes et un contentieux électoral qui n’a pas encore été soldé…
La situation de Matoto est la symbolique de la mal gouvernance du régime Alpha Condé…
Prorogation du mandat présidentiel :
Le député a commencé par reconnaitre le courage de la cour constitutionnelle qui selon lui a rappelé au chef de l’Etat la limite de ses prérogatives en matière constitutionnelle avant de rappeler que pour le cas des députés, il était question de combler un problème juridique qui pouvait survenir notamment un éventuel décès du chef de l’Etat lors que les législatives se sont tenues par exemple, la conséquence serait qu’on s’interrogerait sur qui du président de la législature élue ou celui du mandat déchu devrait lui succéder.
Sur la question de la restructuration de la CENI
L’élu de Gaoual, a rappelé que en occupant 4 places et avec la moitié pour l’UFR, un problème a été évité qui serait survenu les très nombreux problèmes avec le régime Condé.
Avant de rappeler que la structuration, c’est surtout du côté de l’opposition car, il fallait corriger les défaillances survenues dans l’institution et qu’ils avaient pour rôle de gérer.
Contester la légalité de la cour constitutionnelle et lui soumettre un contentieux, n’est-ce pas contradictoire ?
Nous avions contesté l’illégalité de la destitution de Kelefa Sall, elle est illégale, inopportune et anticonstitutionnelle. C’est comme quand vous prenez un coup d’état qui s’installe et qui organise des élections démocratiques pour installer une assemblée nationale, vous allez dire comme l’autre a fait un coup d’Etat, l’Assemblée nationale n’est pas légitime ?
Ousmane K. Tounkara