Ce lundi matin les enseignants de la préfecture de Tougué devaient battre le pavé pour disent- ils dénoncer les excès du DPE Fodé Mamoudou Traoré .
Ils l’ont décidé de façon collégiale il y a quelques jours et ont adressé les courriers y afférents aux autorités de a préfecture, de la commune et aux services de sécurité.
Seul hic le préfet estime n’avoir rien reçu et le courrier ne comportait pas d’itinéraire a-t-on .
Alor dimanche, les responsables de la sécurité ont contacté les responsables du SLECG que sont Mamadou Bailo Diop chargé de communication et Boubacar Sow secrétaire général adjoint pour tenter de les dissuader au motif que la grève n’est pas légale et que mieux le gouvernement l’interdit dans le pays entier en ce moment. Mais les deux responsables ont estimé qu’il fallait se mettre en rapport avec leurs pairs pour prendre une décision.
Dans l’après-midi, les enseignants se sont retrouvés et ont exigé de tenir leur manifestation mais ce matin , sur la place publique les gendarmes étaient préparés et les attendaient mais sont allés en douceur pour leur demander de renoncer pour ce lundi quitte à marcher deux jours plus tard, des émissaires de la commune ainsi que le responsable de la ligue islamique malade a été déplacé pour les mêmes fins et les enseignants ont décidé d’abdiquer pour remettre à un autre jour la marche prévue.
Dans ces pourparlers qui ont pris deux tours d’horloge, une nouvelle date n’a pas été indiquée mais les enseignant avouent qu’ils n’ont subi aucune violence.
Ousmane K. Tounkara