
Durant un mois, les différents ministres du Gouvernement de la transition ont effectué un déplacement sur l’intérieur du pays. Les motifs ont été clairs, s’enquérir des réalités, notamment sur le fonctionnement de l’administration dans les régions et préfectures de la Guinée. Devant les hommes de médias publics et privés ce mercredi 29 juin 2022, la ministre de l’environnement et du développement durable a dit avoir fait un constat peu reluisant.
Dans sa communication, la ministre Louopou Lamah n’a manqué de signaler les problèmes saillants auxquels sont département fait face, surtout à l’intérieur du pays, avant d’envisager des pistes de solutions.
« Nous avons un manque de personnel, un problème de qualification. Nous n’avons pas d’équipements adaptés, nous avons trouvé des équipes qui n’ont aucun ordinateur il faut le reconnaître. Nous avons focalisé nos efforts sur les ressources humaines, les infrastructures, les forêts classées, les réserves et parcs nationaux, sites miniers contigu avec nos parcs et les domaines réservés. A N’zerekoré, nous avons donné le ton, avec Monsieur le premier ministre nous avons procédé à la mise en terre des plantes dans la forêt classée du 1er mai et cette activité s’est poursuivi durant tout le séjour qu’on a eu à faire à l’intérieur du pays. Partout où nous sommes passés nous avons planté des arbres. C’était pour donner le ton au campagne de reboisement 2022 », a restitué la ministre.
Bien consciente des dysfonctionnements et problèmes constatés lors de cette immersion, la ministre en commun avec les cadres dudit département savent déjà ce qu’il faut faire les prochains mois.
«D’abord, nous nous sommes fixés trois objectifs majeurs. Nous devons premièrement élaboré un fichier de notre administration forestière du ministère de l’environnement, parce que nous avons des éco-gardes, nous avons dans certaines forêts classées, dans certains parcs où nous devons avoirs 100 éco-gardes nous n’avons que 10 ou 12 cela ne peut nous aidés à être efficace. A l’issue de cette immersion, nous avons pu nous fixer trois objectifs majeurs. Assainir le fichier, équiper les cadres en moyen de protection et de défense de la nature, avoir une base de données des ressources humaines. Donc, nous nous sommes fixés, pour deuxième objectif d’inventorier tous ces bâtiments, les étiqueter, et les rénover. La troisième c’est de délimiter nos domaines classées, de les protéger parce que les limites qui étaient là, en 1945 n’y sont plus, quand on vous parle de 114 hectares en 1945 et aujourd’hui vous pouvez plus trouver 100. Donc, nous avons un besoin d’inventorier nos ressources forestières, de les délimiter et de procéder à l’aménagement», a-t-elle promis.
Sâa Robert KOUNDOUNO