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Mali_Relecture de la charte des partis tournée au tsunami politique: l’opinion publique malienne prise de court

À l’instar de ses deux alliés de la confédération AES (Alliance des États Sahéliens), à savoir le Burkina Faso et le Niger, le gouvernement de transition malien vient de renoncer à tout processus de retour à l’ordre constitutionnel par voie électorale. Sans détour, les étapes devant passer par la voie démocratique sont brûlées en nommant à la tête du pays le Général d’Armée Assimi Goïta Président de la République pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable. Outre la suppression la suppression des partis politiques, il y a interdiction d’élections jusqu’à la pacification totale du pays.

Ça y est ! Concernant le processus de retour à l’ordre constitutionnel au Mali, la cause est entendue : Plus de partis politiques, plus d’élections jusqu’à la pacification totale du pays, limitation à l’avenir le nombre de partis politiques à cinq avec restriction des conditions de création et élévation du Général d’Armée Assimi Goïta au poste de Président de la République, Chef de l’État, avec un mandat de cinq ans renouvelable,.. Telles sont du moins les grandes lignes des recommandations sorties de la phase nationale des journées de concertations portant «Relecture de la charte des partis politiques». L’annonce a été faite à travers une note technique peaufinée à la hâte au niveau de la primature dont aminata.com a consulté la copie conforme. Cette décision «courageuse» pour certains Maliens et « risquée voire très dangereuse» pour d’autres, a été prise à l’issue de la réunion des forces vives composées d’environ 200 participants venus des dix-neuf (29) Régions administratives du pays et du District de Bamako plus des quarante-neuf (49) missions diplomatiques et consulaires maliennes accréditées à l’étranger. Réunion, déroulée les 28 et 29 avril 2025, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), sous l’égide du Premier Ministre, Général de Division Abdoulaye Maïga.
Sur l’échiquier politique national malien, Bamako vient de se réveiller avec cette nouvelle, certes plus ou moins surprenante, mais à l’effet de tsunami politique au détriment de l’opposition.

A LIRE =>  Retour à l'ordre constitutionnel en Guinée: "Le simple fait de dire Mamadi Doumbouya  candidat, est un délit", affirme Souleymane Souza Konaté de l’UFDG

Nous y reviendrons !

Habib Diallo, depuis Bamako pour aminata.com

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