
Labé : les brigades de proximité face à leurs prérogatives
Il y a deux semaines, la brigade de proximité de Daka, s’est illustrée par la sévère bastonnade qu’elle a infligée à un conducteur de taxi moto qui avait maille à parti avec une dame peu avenante .
La flagellation était si sévère que le syndicat des taxis motos était prêt a porté l’affaire devant le juge du TPI.
L’affaire a aussi relancé la question sur les brigades de vigilance et leurs prérogatives.
Pour le vice Maire Aliou Sampiring Diallo, un travail de deux jours a été fait avec la brigade qui a expliqué regretté l’acte qui en soit est un délit à la lumière des textes de notre pays. Mais de ce qu’il ressort des explications fournies par les membres de la brigade ,ce n’est qu ‘un cas isolé.
Informée, la justice s’est attelée au dossier, la gendarmerie aussi avait été informée.
Au terme de cet entretien, la mairie a tracé les limites et prérogatives de la brigade ainsi que celle de toutes les autres brigades et dans leur cahier de charge, ils savent désormais qu’il est interdit de rançonner, de flageller et même de menacer sans oublier qu’ils doivent désormais produire un rapport à la commune.
L’équipe communale s’est aussi engager à accompagner toutes les brigades jusqu’à leur officialisation.
Piqure de rappel, il fut un moment où les brigades se comportaient en police parallèle et s’arrogeaient des droits que rien ne leur garantissait.
Ousmane K . Tounkara