Les écoles de Guinée ont repris le chemin de l’école le 06 Octobre 2025. Au groupe scolaire Christine Camara sise à Kokoma dans la commune urbaine de Tombolia en banlieue de Conakry, la rentrée des classes est effective.
Dans une interview qu’il a accordée à notre rédaction, Touré Moustapha, directeur de l’école Christine Camara annonce plusieurs mesures prises par son école pour la réussite de l’année scolaire 2025-2026.
“Cette année, comparativement à l’année passée, on a eu beaucoup d’initiatives. Par exemple, à l’endroit des candidats qui doivent faire l’examen d’entrée en 7e année, au brevet d’étude du premier cycle(BEPC) et au baccalauréat. Parce que si toutefois dans le plan national par exemple, le bac n’a pas marché, cette fois-ci chez nous, on a pris les dispositions par rapport à cela. Premièrement, on a organisé une série de formations aux enseignants qui vont venir donner les cours aux enfants pour que ces enseignants-là soient bien outillés. Et même hier, un cadre du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation était là spécialement par rapport à ce contrat avec l’école. Ce n’est pas la seule mesure. Et si les évaluations sont faites une ou deux fois auparavant, cette fois-ci il faut encore renforcer davantage. Parce que si l’enfant sait qu’il est confronté à chaque instant à une évaluation, dorénavant il va se mettre à apprendre. Comme ça, c’est ce qui va se répercuter sur le résultat de fin d’année. La salle d’informatique est opérationnelle jusqu’au jour d’aujourd’hui. On a encore acheté de nouvelles machines pour ajouter à celles qui étaient là”, a-t-il expliqué.
Poursuivant, Monsieur Touré a fait savoir que l’encadrement des enfants se fait à l’école et à la maison. C’est pourquoi, selon lui, les parents doivent redoubler d’efforts en veillant sur les enfants.
“Aujourd’hui, il y a beaucoup de parents qui ont démissionné par rapport à la formation de leurs propres enfants. On ne doit pas démissionner. On doit se donner la main, l’école et les parents, pour un bon encadrement des enfants. Alors si l’école travaille, les parents aussi doivent travailler pour que les enfants puissent avoir le niveau. Mais si on se soustrait de leur formation, comment vont-ils devenir des cadres chevronnés? Ce serait impossible”, a-t-il lancé aux parents d’élèves.
Aux enseignants, il leur demande de renforcer davantage leur sérieux pour que les enfants puissent avoir une bonne formation.
Un message particulier à l’État
“Au niveau de l’État, on a un petit souci. C’est d’abord la nouvelle route (Corniche reliant les transversales 7 et 8) qui passe à proximité de notre école au niveau de Dabompa Plateau. La plupart de nos élèves sont derrière les rails. Depuis que cette route a été bitumé, il y a eu plusieurs cas d’accident mortels. Alors si l’État peut nous aider davantage pour ces futures élites-là, pour que ces enfants-là puissent regagner l’école en nous aidant à mettre en place des dos d’ânes pour obliger les engins roulants à ralentir. Ceci nous limiterait les accidents. Dans le cadre de la formation, pratiquement l’État vient lentement pour nous assister. S’il s’agit de faire des contrôles, des inspections, ils viennent régulièrement. Mais apporter un coup de main, ils sont un peu en retard”, a-t-il indiqué.

Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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