
En Guinée, quand des gendarmes ou des policiers sont à la recherche de citoyens faisant l’objet de poursuites pénales, il leur est très facile de les retrouver et de les arrêter.
En Guinée, quand des gendarmes ou des policiers sont à la recherche de citoyens faisant l’objet de poursuites pénales, il leur est très facile de les retrouver et de les arrêter. Parfois, ils peuvent, sur la base de simples convocations ou mandats de comparution, arrêter et conduire manu militari des citoyens devant les services de police judiciaire ou l’autorité judiciaire qui les a mandatés.
Mais lorsqu’il s’agit de citoyens bénéficiant d’une certaine protection du haut lieu, les mêmes services de sécurité se montrent incapables de les retrouver et ils finissent, sans trop d’efforts, par dresser un procès-verbal de recherche infructueuse.
L’essentiel n’est donc pas de décerner un mandat d’arrêt contre un justiciable. Encore faut-il attendre qu’il soit exécuté. Il est plus aisé pour les services de sécurité de retrouver et d’arrêter des citoyens « ordinaires » que les citoyens » protégés ». Cest ainsi qu’on parvient à soustraire à la justice certaines personnes qui bénéficient de soutiens puissants. Voilà une autre facette de cette justice à géométrie variable que dénoncent tous les jours des citoyens.
Au regard de tels agissements,il est parfois difficile de ne pas leur donner raison.