 
						Dans le cadre du programme “Les Rues du Sud”, la cité des arts sise à Taouya dans la commune urbaine de Ratoma en partenariat avec le ministère de la Culture et de l’Artisanat à travers le Fonds de développement des arts et de la culture (FODAC) et le Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG) a outillé 16 acteurs culturels guinéens en Musique Assistée par Ordinateur (MAO). Au terme d’une semaine de formation, une cérémonie de remise de satisfecit aux participants ce jeudi 30 octobre 2025 à la cité des sciences et de l’innovation.
La rencontre a été marquée par la présence de M. Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture et de l’Artisanat, Mme Aminata Kouyaté, directrice nationale de l’emploi et de l’auto-emploi au ministère de la Jeunesse, M. Malick Kébé, responsable du FODAC, Lucie Touya, directrice du CCFG et plusieurs autres cadres du département de la culture.

Prenant la parole, Moussa M’baye, premier responsable de la Cité des arts a dit que cette formation vise à aider les ingénieurs du son, techniciens de studio et beatmakers à mieux maîtriser le processus de création musicale, depuis le mixage jusqu’au mastering.
“Il s’agit d’équilibrer les sons, de décider des arrangements, et enfin de produire un rendu de qualité professionnelle, conforme aux standards des plateformes de diffusion. Ce que nous voulons, c’est que ces jeunes puissent vivre de leur métier, créer de la richesse et contribuer à l’économie culturelle du pays. Il faut que les artistes et techniciens guinéens soient capables de subvenir à leurs besoins et d’en employer d’autres”, a-t-il indiqué.
Au micro de notre reporter, le formateur Alain Touchat (Alan), ingénieur du son, artiste, compositeur et sound designer, a fait savoir que la musique d’aujourd’hui se crée majoritairement sur ordinateur.

Très satisfecit, il est revenu sur ce qui a été son rôle au cours de cette importante formation.
“Mon rôle était de renforcer les capacités techniques des jeunes compositeurs guinéens. C’était une semaine intense, riche en émotions et en échanges. Les stagiaires étaient passionnés, curieux et désireux d’apprendre. Pour moi, c’est un pari gagné”, affirme-t-il.

Aux dires du ministre Moussa Moïse Sylla, l’État a compris très tôt que la culture représente une véritable opportunité de création d’emplois et de richesses pour les jeunes. D’où, selon lui, la mise en place d’une direction consacrée au développement et à la structuration des industries culturelles et créatives.
“Nous donnerons des instructions afin que le FODAC et la direction des industries culturelles travaillent avec la Cité des arts pour établir un programme pérenne. Le ministère n’a pas vocation à enseigner, mais à structurer et à fournir le contenu adapté aux besoins du marché”, a-t-il promis.

Les initiateurs annoncent que les deux meilleurs parmis les participants vont aller pour un stage de perfectionnement à Marseille en France au mois de mars prochain.

Au nom des participants, Ansoumane Traoré a vivement remercié les initiateurs et tous ceux qui se sont impliqués de près ou de loin pour la réussite de ce renforcement de capacités.

Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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