
El Hadj Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), depuis son exil a fustigé les différents kidnappings qu’ont subi des activistes de la société civile guinéenne et des acteurs politiques. C’était le week-end dernier à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire tenue au siège national du parti sis à la Minière.
Ce premier responsable de l’UFDG a indiqué que la lutte pour la conquête du pouvoir est devenue difficile en Guinée.
<< Je voudrais sincèrement féliciter nos militants. Je sais que la lutte est devenue difficile. Parce que si le droit de s’exprimer n’est pas respecté, lorsque vous critiquer, vous risquez les kidnappings et les bastonnades nocturnes comme l’on subit Maître Traoré et Abdoul Sacko. C’est humiliant. Donc, la lutte est devenue difficile à l’intérieur, puisque les droits protégés par la charte de la transition ne sont plus respectés. Puisque vous risquez les disparitions forcées, et vous risquez également des poursuites judiciaires fantaisistes. Nous avons parlé de Aliou Bah, parce qu’il a juste critiqué la gouvernance. Le jeune est aujourd’hui en prison, condamné à une peine ferme de deux (2) ans de prison. Ce n’est pas juste >>, a dénoncé le leader de l’UFDG.
Il ajoute en laissant entendre que toutes personnes victimes de l’injustice, il faut dénoncer.
<< Nous n’avons pas de nouvelles de Foniké Menguè, de Billo Bah, de Marouane Camara, de Sadou Nimaga. Ce dernier je ne le connais pas, et je n’étais pas un ami à Sadiba Koulibaly. Mais quelque soit la victime de l’injustice, il faut dénoncer cette injustice. L’UFDG reste constant sur cette ligne, et c’est difficile de le faire. Parce que vous risquez beaucoup de choses >>, a souligné l’ancien ministre.
Il conclut en réitérant que l’UFDG avec ses alliés de l’ANAD et les Forces Vives de Guinée doivent restés fidèles à leur ligne, car, précise-t-il, c’est celle-là qui correspond aux droits des citoyens guinéens d’être libres dans leur pays.
Bah Mamadou Baïlo pour Aminata.com



