
Les cas de morts enregistrés en Guinée dans ces derniers temps préoccupent le président du parti de l’Unité et du Progrès(PUP), Fondé Bangoura. Il a indiqué son indignation face à cela samedi 17 novembre 2018, à l’occasion d’un meeting tenu à Bonfi-port, dans la commune de Matam.
« Quand un Guinéen meurt, c’est un frère qui meurt. C’est toute la Guinée qui est endeuillée. Ceux qui meurent aujourd’hui par le fait des manifestations n’ont pas demandé à mourir. Ils voulaient exprimer leurs points de vue. C’est ça la démocratie. Je pense que trop c’est trop. Cent et quelques morts en laps de temps pour moi c’est trop », a-t-il regretté.
« Nous devrions tout faire pour ramener le calme, empêcher les crises récurrentes et appliquer les lois de la République de Guinée. L’origine des manifestations de ces derniers temps est dû au non-respect des accords du 8 août. Aujourd’hui personne n’est content, les familles sont endeuillées, elles sont entrain de pleurer leurs enfants », déplore le premier responsable du PUP.
Dans cette même lancée, il est resté catégorique et droit dans ses bottes : « si nous refusions de vivre en frères, nous mourrons comme des idiots dans notre propre pays », conseil Fodé Bangoura.
Avant de conclure, le président a dit aux militants du parti qu’il est temps de remobiliser la troupe pour la victoire de futures élections qui pointent à l’horizon.
Zézé Enema Guilavogui pour Aminata.com
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