
Au terme d’une rencontre à son siège ce vendredi 14 juin 2019, la coordination nationale du front national pour la défense de la constitution(FNDC) à fait le bilan des violents affrontements entre opposants à un troisième mandat en Guinée et forces de l’ordre appuyées par des partisans du régime Alpha ce jeudi 13 juin 2019 dans la commune urbaine de Nzérékoré.
Le FNDC tient pour responsables de ces violences, le ministre Bantama Sow, le député Amadou Damaro Camara, le préfet, le gouverneur et le maire de Nzérékoré.
d’un mort, 28 blessés dont 7 graves et 2 dans le coma. Également, le FNDC annonce 38 arrestations dans ses rangs et plusieurs magasins et boutiques vandalisés, a appris un journaliste de Guineematin. (https://championshipmartialarts.com/) com qui était au siège de la PCUD.
« Le préfet et le maire de N’zérékoré avaient juré de réprimer cette manifestation des militants de la démocratie. Et, cette décision de répression prise par les autorités de N’zérékoré est l’exécution de l’appel lancé par le député Amadou Damaro Camara et le ministre Bantama Sow de traquer tous les membres du front national pour la défense de la constitution jusqu’à leur dernier retranchement. Malgré le caractère républicain de la démarche des membres du FNDC de Nzérékoré, la police et la gendarmerie aux ordres de monsieur Alpha Condé président de la république de Guinée et des autorités locales de N’zérékoré ont brutalisé, violenté et arrêté. Pour l’heure, on dénombre un mort, 38 arrestations, 28 blessés dont 7 graves et 2 dans le coma », indique-t-on dans un communiqué lu par Oumar Sylla « Foniké Menguè ».
Et Monsieur Sylla de poursuivre: « La coordination nationale du FNDC regrette et condamne des violences préméditées par des membres du gouvernement en complicité avec les autorités de N’zérékoré. Le FNDC tient pour responsables des conséquences de cette situation: le gouverneur, le préfet et le maire de Nzérékoré, le député Amadou Damaro Camara et le ministre Bantama Sow ».
Par ailleurs, le FNDC demandel aux citoyens d’user de l’article 21 de la constitution pour résister face à toute forme de pression.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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