La sortie de crise annoncée par Elhadj Amadou Diallo président de la chambre de commerce régionale est loin de connaitre son épilogue. Alors que les bouchers étaient disposés à reprendre le service à condition de vendre le kilo à trente trois mille pour deux mois avant de revenir à 30000,la commune est tombée des nues de son point de vue , elle n’a jamais été démarchée par le ‘’médiateur providentiel’’.
Aussi, pendant que les premières carcasses échouaient dans les étals ce mercredi, la délégation spéciale a disposé la police communale à la boucherie dans le but de mette la main sur tout boucher qui vendrait le kilo à plus de 30000.
Sur la question Aliou Sampiring Diallo délégué communal affiche un langage de fermeté :
« on ne s’attendait pas à ça, nous n’avons pas sièger avec les bouchers, ce n’est pas la commune qui a ordonné ça et quiconque augmente le prix sera sanctionné. La commune reste sur sa position que le kilo reste et demeure à 30000 francs nous avons dépêché la police pour y veiller. »
Autre problème sous jacent à la crise de viande, Ousmane Barry le seul boucher qui accepte de vendre le kilo à 30000 subit menaces et pressions de ses pairs notamment du président de la coopérative Boun Oumar Camara :
« nous avons obtempéré aux injonctions de l’autorité communale en vendant le kilo à 30000 mais on m’a bloqué à l’abattoir et ils m’ont refusé le vaccin à ma bête, c’est Boun Oumar Camara le président de la coopérative qui a estimé qu’ en vendant à ce prix je lui ai manqué de respect j’ai rétorqué que c’en est pas un, mais que je continuerai à vendre le kilo à 30000 ».