Un chimiste de la SEG dénonce certaines pratiques à risque
Alors que de plus en plus de personnes se gardent de boire l’eau servie par les services de la guinéenne des eaux tant à cause de l’environnement du barrage que du doute qui entoure le traitement fait de eaux.
Sur la question, le chimiste de service Mamadou Gando Barry nous a expliqué certaines subtilités auxquelles la SEG est soumise et comment la travail de traitement est assuré tant bien que mal :
« …La rivière ici, elle est beaucoup chargée surtout pendant l’hivernage, donc ces eaux de ruissellement et les impacts que ces agriculteurs mènent aux environs de cette rivière nous empêche de mettre un schéma de traitement fiable mais malgré tout ça nous sommes obligés de le faire parce que notre mission , c’est de donner de l’eau potable à la population de Labé.
A partir de l’eau brute que nous recevons de Toury, nous cherchons à utiliser nos moyens de bord à travers le labo qu’on a Toury pour évaluer les éléments qui sont incontournables pour un bon schéma de traitement, c’est-à-dire la turbidité de l’eau, la couleur de l’eau si elle existe, trouver aussi le PH, c’est à dire de l’eau brute…
Nous introduisons et chlore et ce chlore sert à la désinfection préventive des algues, mollusques e tout autre nuisible.
A ce on traitement ensuite on injecte l’eau sulfate, vers la fin du décanteur on a une eau clarifiée, cette eau passe à travers les filtres qui laissent passer l’eau filtrée et retenir les matières en suspension, nous en tant que traiteur d’eau nous mettons vers la fin du traitement une bactérie de désinfection pour avoir à la station ici un traitement d’un milligramme par litre, qui va être orienté vers la ville et chez le client le plus éloigné que nous appelons le bout du réseau… »
Ousmane K. Tounkara