
Alors que le tournoi féminin de foot doté du trophée Antonio Souaré est en cours à Labé, la réalité commence à livrer les difficultés auxquelles les organisateurs sont confrontés. Notre confrère Alseny Baldé a sillonné les états-majors des clubs en compétition.
Mounir Camara président de l’association de football féminin ne cache pas sa déception car à sa mission de prospection certaines choses n’avaient pas été signalées :
« On a mené deux voyages de négociation, c‘est quand on est venu ici qu’on a trouvé qu’il n’y a pas de logement, on a eu trop de problèmes parce la ligue est loin de nous, on a impliqué la gendarmerie, la police et la sureté mais en retour on n’a rien vu… »
Capitaine du CIK, Kadiatou Dramé nous a parlé à cœur ouvert :
« C’est grâce à nos entraineurs et parfois de nos moyens propres qu’on se nourrit… »
Yvonne, sa consœur du Horoya renchérit :
« Se coucher par terre aussi, il y a la fraicheur qui monte et d’autres se plaignent tout le temps du corps qui leur fit mal… »
Pour l’heure, la ligue et le district de football de Labé brillent par leur écart et surtout leur mutisme devant une situation qui ne fait pas honneur à leur image qui se voit du coup écorné.
Ousmane K. Tounkara