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Tenue prochaine de la Semaine Africaine de l’Industrialisation à Addis Abeba

La Commission de l’Union Africaine, à travers son département de Commerce, le Ministère du commerce et de l’industrie éthiopien et ses partenaires organiseras en novembre prochain un forum de l’industrialisation en Afrique au siège de l’Union Africaine basé à Addis-Abeba en Ethiopie.

Aucun pays au monde n’est parvenu à la prospérité ni à un niveau de vie décent pour ses citoyens sans s’être doté d’un secteur industriel solide. Forts de cette conviction, les dirigeants africains n’ont de cesse de souligner l’importance du développement industriel pour assurer une croissance inclusive et résiliente. Le rôle de l’industrialisation est clairement entériné dans le Plan d’action de l’Union africaine pour le développement industriel accéléré de l’Afrique et la Troisième décennie du développement industriel pour l’Afrique.

L’industrie joue un rôle vital dans le développement et cela à tous les niveaux parce qu’elle développe la valeur créée dans une économie en générant plus d’activités le long des chaînes de valeur des matières premières aux produits finis selon le document reçu auprès du département de commerces et de l’industrie de la commission africaine.

L’industrialisation stimule la productivité en introduisant de nouvelles techniques et technologies, il crée des emplois, rehausse les compétences de la main d’œuvre, favorise l’économie formelle, améliore l’économie en général et participe à la stabilité sociale.

L’industrialisation peut améliorer la balance commerciale en créant des biens à l’exportation et en stimulant une concurrence locale pour les importations. Elle est « la clé du développement économique en Afrique ».

L’industrialisation du continent exige, entre autres selon le département du commerce et de l’industrie que les différentes parties prenantes s’y connaissent bien et qu’elles alignent leurs politiques et leurs stratégies sur les cadres continentaux. Une Afrique bien informée inscrite à son programme de développement industriel renforcera également, entre autres, l’appropriation.

Les pays africains ne peuvent pas parvenir au développement durable sans une transformation structurelle de leurs économies. Ils cherchent à en changer les structures en augmentant, de manière substantielle, la part de l’industrie en particulier leur secteur manufacturier dans les investissements nationaux, la production nationale et le commerce.

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Les pays africains réalisent qu’ils doivent subir cette transformation structurelle afin de relever une série de défis étroitement connectés.

Un de ces défis reste la croissance démographique. Plus de la moitié des 1.2 milliard d’habitants du continent sont âgés de moins de 19 ans et près d’une personne sur cinq a entre 15 et 24 ans. Chaque année, 12 millions de nouveaux travailleurs intègrent la population active. Les jeunes du continent ont besoin d’outils et de compétences pour prendre leur vie en main c’est pourquoi l’industrialisation est la clé indispensable pour assurer que la population croissante du continent devienne un atout démographique selon les techniciens

Selon le département du commerce et de l’industrie de l’union africaine, Les défis à relever pour industrialiser l’Afrique sont nombreux, mais les bénéfices sont larges et à portée de main. Aujourd’hui, l’Afrique est, sans conteste, le lieu privilégié pour faire des affaires à cause de sa jeune population qui est en plein essor et une demande grandissante de biens de consommation, de produits alimentaires et de services financiers.  Tous ces facteurs conjugués font de l’Afrique une destination commerciale et industrielle attrayante pour le secteur privé.

 

La Semaine Africaine de l’Industrialisation prévue en novembre (AIW2019), tout comme celle de 2018, sera aussi une opportunité pour développe la stratégie de développement en faveur des PME, stimuler le commerce intra-africain et de la zone de libre-échange continentale africaine et aussi revoir les points relatifs à la troisième Décennie du développement industriel de l’Afrique (IDDA III), de l’Assemblée générale des Nations Unies dans le contexte de l’Agenda 2063.

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L’Agenda 2063, un programme stratégique de l’Union africaine  pour la transformation socio-économique de l’Afrique, appelle à promouvoir des plans sectoriels et de productivité, ainsi qu’à développer des chaînes de valeur régionales et de produits de base pour appuyer la mise en œuvre de politiques industrielles à tous les niveaux.

 

Les défis à relever pour industrialiser l’Afrique sont nombreux, mais les bénéfices sont larges et à portée de main.

 

Dans cette optique, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) sont convenus de travailler ensemble pour aider l’Afrique à concevoir son programme d’industrialisation.

 

Cette publication présente une feuille de route pour mettre en œuvre les programmes phares qui visent à amplifier la transformation industrielle de l’Afrique. Y sont également résumés les arguments en faveur de l’industrialisation de l’Afrique, de la nécessité d’ériger aujourd’hui l’’industrialisation en priorité, de libérer des ressources pour industrialiser l’Afrique et de l’intervention de la Banque africaine de développement pour y parvenir.

 

Le forum fait partie intégrante de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique prévue en novembre prochain à addis abeba, il sera dirigé par le Département du commerce et de l’industrie de la Commission de l’Union africaine.

Il est organisé conjointement avec la Commission de l’Union africaine et le Ministère du commerce et de l’industrie éthiopien. Avec un marché de plus de 100 millions d’habitants, l’Éthiopie a enregistré les taux de croissance les plus rapides de l’Afrique au cours de la dernière décennie. Il se positionne comme un centre de fabrication tout en explorant les initiatives d’économie verte.

Kadiatou Thierno Diallo

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