
A l’occasion des élections communales en Guinée le 04 février prochain, les candidats des différentes circonscriptions défendent leurs projets par tous les moyens. Celui de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (l’UFDG), pour la commune de Matam, Sorel Bangoura, secrétaire fédéral a accordé une interview à un reporter d’Aminata.com mardi 16 janvier 2018, lors de la présentation des jeunes candidats de certaines communes à la presse au siège du parti.
Il a profité de l’occasion pour expliquer son projet et les défis à relever tant que tête de liste de ladite commune. Pour remporter cette localité, il compte sur la reconnaissance des matamkas de son bilan social qu’il se dit positif.
« Nous avons des écoles, l’insalubrité, j’ai été là au moment des troubles et j’ai apaisé les esprits où personne ne pouvait s’approcher parce que notre pays est abandonné. Aujourd’hui, nous avons un défi à relever, c’est de connaitre déjà qu’est ce que Matam possède ? Quels sont ses avantages ? Comment les transformer à plus d’avantage pour que les matamkas soient heureux de vivre. Ça c’est un défi énorme, l’ensemble de ces défis là veut tout simplement dire que les matamka voteront pour moi. Parce que je ne suis pas d’abord quelqu’un qui vient résider à Matam. Je suis né là-bas, j’ai grandi là-bas et je connais bien cette commune », a-t-il lancé.
Concernant des projets que la population de Matam peut s’attendre de lui. Il nous a laissé entendre qu’il a des projets pour les devanciers qui aujourd’hui sont rejetés, pour les jeunes qu’on traite de droguer.
« Non c’est parce qu’on n’a pas été à la hauteur de les écouter à leur attente. Aujourd’hui, ils ont besoin de formation, je suis un formateur, je crois que tous les formateurs de Guinée se retrouveront certainement à Matam pour continuer à former et le centre d’application de Matam, le premier dans une commune, je saurais le faire mais aussi la maison des artisanats et la maison des arts. Parce que Matam est un pole artistique qu’il faut développer culturellement. Pour que le tourisme s’intéresse à la Guinée. C’est aussi la justice, la salubrité, l’hygiène, c’est la compétence, c’est la transformation de nos acquis positivement, c’est ce qui nous permettra d’avancer », a poursuivi le candidat.
- Sorel Bangoura a ajouté qu’aujourd’hui, dans la sous-région, quand on demande des ouvriers qualifiés, la Guinée en a certainement, mais il y a des ouvriers qui ne peuvent pas lire un plan, pour cela, il faut rajouter sur leur compétence pour les permettre d’accéder aux grands chantiers que de faire venir des Sénégalais ou des Maliens.
« L’hôtellerie par exemple, nous avez vu plein d’hôtels qui s’édifient aujourd’hui en Guinée, mais est ce qu’on a un centre d’application ? Est ce que nous avons une compétence qui peut répondre à cette attente d’emploi ? Non, donc nous devrons faire très vite, parce qu’ils n’ont pas besoin d’attendre et puisse qu’ils n’ont pas besoin d’attendre, toute gestion qui se fera sans les matamkas, est une mauvaise gestion. On leur proposera nos idées, je n’ai pas besoin d’étaler tout. Parce qu’il y a des candidats qui n’ont pas d‘idée, ils n’ont pas de projet pour les matamkas. Ils bénéficient de ce que nous nous disons pour étaler ça. Donc les matamkas me connaissent déjà et ils savent pourquoi ils voteront pour moi », a-t-il conclu.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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