SLECG universitaire après la tempête le calme
Après le tumulte de ces derniers jours au sein du mouvement syndical à Labé, le SLECG a une nouvelle représentation au sein de l’Université et son fer de lance est Issa Soumaré fervent partisan de la cause enseignante et du général Aboubacar Soumah.
Au lendemain de cette opération survenue à l’issue d’une âpre lutte, une source universitaire a relaté à notre rédaction, le combat mené avant de se Faure plus rassembleur.
« Au fait comme vous savez on avait fait une tentative de congrès, un après-midi vers 16h à l’amphithéâtre mais malheureusement, on a trouvé que les autorités avaient bloqué toutes les portes en interdisant la tenue de ce congrès dans la ville de Labé, c’était le préfet de Labé qui avait appelé la délégation de Conakry conduite par le deuxième secrétaire général Oumar Tounkara en lui disant que la tenue de cette AG est interdite sous sa juridiction. On s’est rendu à l’heure sur le lieu,on y a trouvé les forces de l’ordre armées de gaz lacrymogène, quand le général est arrivé pour le congrès,le commissaire de police a demandé au général de quitter la cour de l’ENI,il a obtempéré et nous sommes allés sur le terrain lycée, arrivé là-bas nous avons commencé le congrès, ils ont lancé des gaz lacrymogène et arrêté madame Donzo au motif qu’elle a pris des photos des forces de l’ordre, elle a été déposée au bureau du préfet nous y sommes allés et elle a été libéré ».
Sans entamer l’élan et la détermination des enseignants, ces évènements galvanisèrent les ardeurs et ils s’accordèrent à asseoir le nouveau bureau avant le départ du général Tounkara et son équipe mais cette fois dans un domicile privé et dans les règles de l’art un bureau neuf a été mis en place avec toutefois un rescapé de l’ancienne équipe Dirina Delamou.
En conclusion plus fédérateur, notre source qui est de la nouvelle équipe a demandé à ses pairs à taire les querelles internes pour se focaliser sur l’essentiel du combat du corps enseignant.
Quant à la nécessité de porter plainte ou non contre le préfet pour la »répression » du congrès, nitre source estime que la décision appartient à la hiérarchie syndicale.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com