
Si les vraies causes des agitations de certains de nos politiciens par hasard étaient-elles en fait pour 2020?
Les maux que certains “politiciens extraordinaires” n’ont guère cessé d’infliger à la Guinée, à leurs militants, … leur poussent à prendre les devants après chaque élection. Ainsi ce sont seulement les militants qui sont les plus surpris des résultats; et ils sont tellement naïfs qu’ils ne comprendraient jamais les faux-pas de ces candidats. Avant tout, si notre survie politique dépend de l’engagement ou la manipulation de ceux qui nous font confiance, qui sont en train de vivre dans un rêve utopique d’un avenir politique incertain, … alors on préférait que notre société prenne feu pour ne pas qu’ils comprennent vraiment nos incapacités de bien faire la politique.
On n’a jamais cessé de le répéter que si un leader politique ne peut point remporter une élection s’il n’est pas capable de mobiliser plus de cinquante pourcent d’un peuple et n’a pas un programme (même fausses promesses) incluant tout ou une bonne partie du peuple. La vérité qu’on a jamais dite à certains de nos compatriotes est qu’à chaque fois qu’on prétend parler au nom d’une petite partie du peuple, alors on n’est en train de donner l’occasion à l’autre partie de s’unir contre elle. L’histoire de la GUINÉE depuis 1958 est malheureusement de notre côté et les faits sont plus que parlants.
Un autre mensonge que certains de nos candidats en manque d’inspirations sont en train de nous faire croire est que certains guinéens ont du mal à gagner les élections à cause de certains critères purement subjectifs comme nos lieux de naissance ou nos ethnies. La vérité est que certains leaders prétendent parler maladroitement au nom d’une petite partie du pays en n’ayant pas un programme cohérent et réaliste qui fait rêver beaucoup et n’ont point su comprendre qu’il s’agirait d’un programme guinéen tout court qu’ils doivent en avoir et pas un programme concernant uniquement une minorité guinéenne.
A quand ça va-t-il s’arrêter? Voici une des questions que nous devons rapidement répondre! Par exemple, on n’a fait que manifester avec ou sans raisons, on n’a fait qu’exiger les revendications intenables pour juste avoir l’occasion de manifester, on n’a fait que parler des élections et ses dates sans penser aux candidats ni aux moyens de les remporter, on n’a fait tout pour mobiliser nos militants plus à s’opposer qu’à lui apprendre à gagner une élection, on n’a fait que parler des ethnies ou des hommes au lieu de nos programmes, on n’a fait que laisser certains membres de nos bureaux politiques Nationals à s’en prendre à tout le monde (vieux, sages, imams, autres politiciens), … on perd donc les élections comme hier et on appelle nos militants à descendre dans la rue pour une victoire incertaine; ou du moins, les fraudes avaient étaient lentement mais sûrement orchestrées par l’autre camp sans qu’on en prenne conscience parce qu’on était trop préoccupé à faire autres choses. N’est-il pas vraiment dangereuse et ridicule notre attitude!
Aux jeunes guinéens, avant de nous engager haineusement à semer le chaos dans le pays à cause de nos leaders qui ont perdu naïvement les locales, ne serait-il pas plus sage de se demander plutôt s’ils avaient réellement posé une seule chose sérieuse pouvant leur donner la victoire électorale pendant tout ce temps. La rue n’a jamais fait du bien dans l’histoire de la Guinée, ni n’a donné victoire à personne. La victoire électorale est un long processus qui commence avant les élections, pendant et après et il en est de même pour les fraudes électorales. C’est pourquoi on doit ouvrir les yeux depuis au depuis pour les empêcher avant d’appeler nos compatriotes à payer futilement par leurs sangs et biens même si on sait vraiment qu’il n’y a plus rien à faire. Et si on tirait des leçons utiles pour bien préparer les prochaines, peut-être on ne se laisserait plus surprendre.
Notre dernier message est adressé à tous nos compatriotes. Voyez bien les résultats de ces élections locales et projetez-les en 2020 (bien entendu, il y a eu des fraudes massives comme depuis plus de dix ans) et vous comprendrez naturellement les vraies raisons des troubles internes chez certains leaders. Comment et où ces fraudes avaient-elles eu lieu? Jamais ces questions n’auraient des réponses convaincantes même si on est au 21eme siècle. La justice guinéenne ou les juges peuvent refuser d’examiner nos recours mais pas le monde si on a vraiment les preuves. Si les preuves existent vraiment, on en a eu assez maintenant pour monter un dossier béton devant les juridictions internationales comme la CPI pour pouvoir incriminer les fraudeurs et nous blanchir pour toutes les vies perdues et les biens détruits pour tous ces calculs des pourcentages ethniques depuis 2008. Surtout qu’il est beaucoup plus facile d’en avoir aujourd’hui. Et n’oubliez jamais que celui qui meurt dans les bêtises politiques ou perd son bien, ne sont pour ces gens que les dommages collatéraux et des accidents de parcours. Si nous nous en prenons des uns aux autres, détruisons nos biens pour ces égarés mentaux, … Et que nous dirons-nous après? Combien des morts depuis 2010 pour les deux présidentielles, les législatives et aussi ces locales? Nous (guinéens) avons gagné quoi exactement? Les seuls bénéficiaires de nos vies arrachées dans les barbaries politiques et nos biens sont les excellences, les honorables et bientôt les maires.
Par Ibrahima Kandja Doukouré