Sannoun sous préfecture située à 25 km du chef lieu préfectoral Labé ne sait plus où donner de la tête pour son développement et les maux paralysent tous les secteurs sans aucune exception si minime soit elle.
A l’occasion d’une récente visite de terrain des jeunes des lieux nous ont peint le calvaire quotidien des habitants.
Au plan de l’éducation en plus des infrastructures dignes d’un autre siècle pour le primaire ,le collège n’a que trois professeurs depuis la rentrée scolaire 2016 un jeune de la localité Siradio Diallo témoigne :
« pas d’enseignants au complet si je prends le collège de Sannoun par exemple on a que trois professeurs au complet, un professeur de mathématiques, un autre d’histoire géographie et un prof de français même pas de contractuels pour équilibrer c’est les trois qui sillonnent…. »
Comme à l’époque médiévale les écoles de la sous préfecture rêvent encore d’un approvisionnement en eau ,le premier forage ou la première adduction qui mettrait les élèves hors du danger des maladies d’origine hydrique.
Dar es Salam , district situé à 7 km du chef lieu sous préfectoral est un cas illustratif pour le problème sanitaire, les citoyens doivent faire la distance pour recevoir des soins et les motos seules peuvent rallier les lieux car aucun aménagement permettant qu’un malade soit transporté dans une voiture n’existe encore .
Pour relier Sannoun à la sous préfecture voisine de Tountouroun ,il existe un pont en piteux état sur la Dimma (nom local du fleuve Gambie) et où seules peuvent passer les piétons en hivernage, pour le reste la route devant relier Sannoun au district de Diguilin est une autre catastrophe que se résignent à supporter les citoyens en toute saison.
Pour les infrastructures de jeunesse ,il y a un besoin urgent d’une maison des jeunes et d’un terrain de football sans compter qu’au passage du candidat Alpha Condé les 100 millions octroyés aux jeunes ont fini d’entamer le reste de cordialité entre eux dont la majorité est coachée par le sous préfet des lieux et dont les responsables restent inféodés à l’ancien maire d’avant les délégations spéciales.