Alors que depuis une dizaine de jours les usagers de la nationale Labé Conakry vivent l’enfer suite à l’effondrement du pont de Linsan héritage colonial vieux de 86 ans, le secrétaire en charge de la communication du syndicat national des transports et mécaniques général n’a pas mis de gants pour boxer l’Etat et même l’entité à laquelle il est affilié :
« ce qui se passe à Linsan, c’est le calvaire, ça incombe à l’Etat, l’Etat a fait une négligence, ils ont emmené d’abord de faux ingénieurs pour réparer le pont de Linsan même s’ils laissaient le trou là, les petites voitures se débrouillaient à passer, ils ont pris du goudron mettre sur le pont et la machine dameuse est venue niveler. Un proverbe poular dit : Qu’on ne redresse pas un bois sec, le passage du camion dameur est la cause de l’accélération de l’effondrement du pont, ce genre de machine même sur une route simple émet des vibrations sensibles à 100 m à plus fort raison sur un pont de cet âge… »
Monsieur Baldé a affirmé avoir vérifié le passage du camion dameur et certifie que l’info est exacte.
Toutefois, l’Etat n’est pas seul à ne pas trouver grâce à ses yeux, dans les rangs du syndicat où il milite le secrétaire général adjoint aussi a fait preuve de désintérêt et de légèreté devant le calvaire qu les usagers de la route endurent alors qu’il prétend être occupé à autre chose.
Son indignation est si grande qu’il ne veut pas lancer d’appel à l’endroit de sa hiérarchie syndicale mais il estime toutefois que des solutions temporaires existent et qu’il n’en tient qu’à l’Etat de les mettre en branle pour sauver la circulation.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com