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Quinzaine nationale de la culture : Hadja Zenab Koumanthio : « à mon humble avis, il faut se référer aux inspecteurs… »

Alors  que  la  quinzaine  critique  devait s’ouvrir  en  ces  premiers  jours du  mois  de décembre, les  inspections ont  été sommées d’arrêter le travail sans  savoir si cet arrêt est définitif  ou  non .

Interrogée sur ce changement  de  programme  alors  que  le  travail d’identification des  artistes  avait  été  fait et  les  répétitions  se  tenaient  normalement à l’amphithéâtre du  musée du Fouta , l’inspectrice  régionale  de  l culture  et  du  patrimoine historique Hadja Zeinab Koumanthio Diallo qui n’est pas  allé  du  dos  de  la  cuillère :

« …je pense  que  l’inconnue  est  là ! Mais il  faut  se  référer aussi à l’habitude qui a  été  prise  par  le ministère d’organiser sans concertation à la  base, ce festival…

A mon humble  avis si  on  doit  parler de  festival on  doit  d’abord se  référer à ces  inspecteurs là faire  en  sorte  qu’ils  siègent peut  être deux  fois l’année, qu’on  les interroge non  seulement sur  le  moment propice où doit  se tenir cette quinzaine mais  aussi  quels  moyens on  doit  leur  donner pour  la  réaliser.

A une semaine  près de la  date  indiquée, on nous  dit qu’une quinzaine doit  se  tenir, et  vous  savez  très bien que  les  artistes  de  chez  nous sont  de  deux  catégories, c’est  la  catégorie  des  paysans qui  sont  actuellement  malheureusement dans  les  champs en train de récolter et  la  catégorie  des  élèves qui  sont  en  débandade.

Et donc  autre chose, la  rédaction de  Labé  est  une  région où beaucoup  d’éléments de  notre culture je  ne  dirai pas  sont  prohibés mais  n’intéressent  plus  tellement  les  gens… »

Il faut  noter pour l’heure hormis  le  mail instruisant  de  l’arrêt  des  travaux bien malin  est  celui  qui  dira si oui ou  non  un  autre calendrier viendra répondre  aux  interrogations  qui taraudent  les  artistes eux-mêmes qui  ne  savent  plus  à quel art  se  vouer.

A LIRE =>  Moralisation de la chose publique: «c'est un acharnement contre l'autorité civile», fustige un acteur de la société civile guinéenne

                                                                                                                                        Ousmane K. Tounkara

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